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JL Benoit © L'affiche du Tour 2007 sur la façade du Grand Palais
Tour
de France Auto 2007
Encore
plus de prestige...
Les
infos de J.L.B.
Depuis
le Grand Palais à Paris, accompagné des Ferrari du 50ème
anniversaire de la marque, l'édition 2007 du Tour Auto aura été
un grand millésime !
Le
Tour fait Salon...
Cette
exposition sous l'immense verrière du Grand Palais
à Paris, ne pouvait être un meilleur
clin d'oeil à l'histoire pour un Tour Auto Historique,
dans ce cadre qui fut pendant de longues années le hall le plus prisé
du monde de l'automobile avec ses salons et les sorties prestigieuses de modèles
que nous retrouvons encore aujourd'hui sur nos routes... prestigieuses puisque
le parcours allait conduire les concurrents jusqu'à un cadre merveilleux,
celui d'Evian.
Le
Grand Palais, c'est le souvenir de l'Exposition
Universelle de 1900 mais aussi le salon de l'automobile
de Paris jusqu'en 1961. C'est donc sous forme d'exposition que s'est
déroulée la première journée de vérifications
précédent au départ officiel du Tour
avec une rétrospective en images des années passées sur
l'hexagone mais aussi sur les prouesses des Ferrari et
autres marques, comme Alfa Roméo avec les
petites Giulia en 1957 que l'on retrouvait encore
bien vaillantes cette année gràce au concours d'écuries
italiennes venues en force sur cette édition !
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JL Benoit © Une Ferrari aux marches "Eiffel" du Grand Palais, quoi
de mieux ?
Cette
participation des Ferrari s'avèrait exceptionnelle
avec des modèles rares comme cette Ferrari 206
GT conduite par l'équipage C et JF
BRUHNES, cette Dino étant l'une des
3 exemplaires restant avec un V6 à moteur
central qui équipait également la Lancia
Stratos. Quant au modèle 250 GTO,
il n'y en a plus que 31 au monde en état de rouler comme celui engagé
par LAIDLAW-BALLEY ! Un certain nombre de voitures
et concurrents sont aussi des habitués des circuits, on les a vu sur
Le Mans Classic en 2006.
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JL Benoit © Rare, la Ferrari 365 GTB spider Nart pilotée par Ablan
L'équipe
des berlinettes Renault Alpine de l'ancien pilote
de Formule 1 Erik COMAS, avec 8 voitures au total,
donc cinq engagées par l'un des sponsors de l'épreuve, Piquet
- Audemars, était là avec un alignement remarqué
sous les yeux de nombreux visiteurs et invités dont Philippe
STREIF, Jacky ICKS, Cyril NEVEU, Nani ROMA, Chantal THOMAS... Ce dernier
était venu soutenir les organisateurs accompagnés cette année
par son sponsor, Mitsubishi "Je
ne déteste pas cela, peut être que j'y participerai un jour mais
cette année ce n'était pas possible, devant me réserver
pour d'autres épreuves de rallye raid comme tout prochainement une Baja
au Portugal... Prochaine compétition du team !" ajoutait-il.
"C'est toujours un rêve de gosse dont je
ne démords pas" confirmait pour sa part Erik
COMAS.
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Photos
JL Benoit © Du côté des Berlinettes, Jean RAGNOTTI, au centre,
aura tiré son épingle du jeu
Ici
à gauche, Mercier, propriétaire de la Berlinette de Jeannot et
co-pilote, à droite sur la photo, Serpaggi et Prévost sur la 1800
Groupe IV
Pour
voir ces 230 équipages au Grand Palais,
on remarquait aussi la présence du ministre de la Culture Renaud
Donnedieu de VABRES et du futur Premier Ministre François
FILLON, grand amateur de sport automobile, rien de plus normal pour un
Sarthois !
Voir
notre chronique sur François FILLON sur la page Les
échos du Mans
Hans
HUGENHOLZ,
en vainqueur, était encore présent avec sa Lotus
Elan VHC ainsi que Frédéric PUREN
sur Jaguar type E, Jean-Marc
LUCO et sa Porsche 910, Jean
RAGNOTTI avec le propriétaire de sa Berlinette
aligné au départ avec SERPAGGI
"Que les spectateurs se détrompent, c'est
de plus en plus dur car je n'ai pas une voiture très puissante, alors
il faudra s'accrocher..." disait-il en posant ses lourds bagages
(comme son palmarès du reste) pour poser sur la photo de quelques photographes
dont celui de PRESSadom ! Il fallait compter aussi
sur les grosses Aston Martin et les
Cobra dont celles des habitués du Tour, Frank
STYNER et Ludovic CARON.
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Photos
JL Benoit © Beau moteur pour l'Austin Cooper S de 1964 pilotée par Boissy
Parmi
les voitures à palmarès, la berlinette A 110 de 1973 d'Andersson
autrefois co-pilotée par un certain... Jean Todt ! C'est Gibier-Delop
qui étaient au départ
Avec
à la dernière minute quelques modifications sur le road book imprimé,
les concurrents s'afféraient sur les cartes avec attention avant d'aborder
la première partie de route jusqu'aux 4 épreuves de circuit prévues
: Le Mans, Le Vigant, Albi et Charade,
ainsi que 7 spéciales chronométrées et un crochet dans
le Sud-Ouest jusqu'à Sarlat
avant de gagner Evian par le chemin des écoliers
et plusieurs sites merveilleux comme les étapes dans les châteaux
comme celui de Brie à Champagnac
La Rivière en Haute Vienne, ou belles
propriétés comme l'orangerie et les Jardins du Manoir
d'Eyrignac en Dordogne à Salignac,
le château de Sedières à Clergoux
en Corrèze, celui d'Auzers
dans le Cantal.
Sur
le Bugatti, les "anciens" reprennent du service...
-
Pour la première étape, c'était le circuit
Bugatti du Mans qui allait regrouper tous les concurrents, sauf en
"Régularité" où
l'on aura pas de classement pour cette épreuve. C'est le hollandais
Hans HUGENHOLTZ qui s'annonçait le plus
rapide en "VHC" et le britanique
Carlos MONTEVERDE sur la Jaguar Type E
devant Frank STYNER sur AC
Cobra à 24"5 du leader, donc un classement sans surprise
pour ceux qui ont déjà suivi les dernières éditions.
Jacques COCHIN et sa Porsche 910 prenait
la deuxième place en " " entre les 906
de Romain ROCHER et John
B GUTTAR en groupe G. Pour le groupe
H, le britanique Paul KNAPFIELD qui
pilotait la légendaire Ligier JS2 (ex
Team LIGIER-GITANES) devançait
MILOE, AMARAL et DE LESSERPS sur les
911 RSR suivi des berlinettes
de RAGNOTTI et SERPAGGI
; en groupe I, deux voitures seulement
étaient classées, la Ferrari Entremont
308 GR puis celle de Xavier POMPIDOU,
une 308 GTB. Pour le classement à l'indice
de performance, Jean SAGE et Caroline
KNUCKEY sur Alfa Roméo 1900 GS devançait
la Giulietta de CAJANI.
A noter que PUREN, second en 2006, et sa
Jaguar Type E a connu des soucis moteur et LUCO
qui a endommagé sa Porsche 910.
- Le deuxième
classement avant l'arrivée à Poitiers
était celui de la spéciale de la Roche
Posey dans laquelle MONTEVERDE venait
en tête en VHC devant la 911
de BILLON et la Lotus
Elan de LAJOURNADE. ROCHER, John B GUTTAR
et MATTAI prenaient les trois premières
places du groupe G devant l'Alfa
Roméo 1750 GT de Marco ROSSI, RAGNOTTI
prenant la tête sur Roland DE LESSEPS
en groupe H, le classement du groupe
I restant inchangé entre les deux Ferrari
ainsi que pour l'indice de performance.
En ",Régularité" c'est
l'imposante Aston Martin d'Alexandre
De LESSEPS qui pointait son long capot en tête devant l'AC
ACE de Joe SHOENDORF et la
275 GTB Ferrrari d'Olivier BLANPAIN.
l'épreuve en épingles disputée sur route assez mauvaise
fut assez sélective, entraînant un retard dans l'arrivée
au Futuroscope à
Poitiers.
- En fin de
journée, 26 voitures prenaient des pénalités en VHC
et dans les groupes GHI puis 46 autos en régularité,
de quoi modifier les positions... MONTEVERDE-HUGENHOLZ-LAJOURNADE
en VHC, John B GUTTAR-MATTAI
en G devant la très belle
Ford GT 40 de LECOU, KNAPFIELD-MILOE-DE LESSERPS
en H, ENTREMONT-POMPIDOU
en I, DE LESSEPS-LEROI-BLANPAIN
en régularité, le type de règlement
permettant d'avoir un classement atypique au niveau des voitures avec une
petite berlinette Alpine entre
Aston Martin et Ferrari 275 GTB. A l'indice
de performance les deux Alfa restaient en tête
avec SAGE-CAJANI devant Nick
et Mary FAURE puis
John LOGAN et Fred HAMPTON sur deux
Porsche 356 à 2"29 et 2"31
du leader.
Du
Val de Vienne à Sarlat
-
La
deuxième étape menait les concurrents vers Sarlat
sur 326 km avec la spéciale de Bayssac
et après avoir parcouru un tracé assez joli sur l'arrivée
en Dordogne avec une 2ème place remarquée
pour la Lotus 11 de Michel
WANTY et Danièle PUYTS et le
meilleur chrono de Jean RAGNOTTI sur l'ensemble
des groupes du plateau. Pour la catégorie "VHC",
c'est
MONTEVERDE qui conservait l'avantage sur HUGENHOLTZ
et LAJOURNADE. En "régularité",
c'est
le couple britannique
Bob et
Ann LINWOOD qui prenait l'avantage sur leur
nouvelle monture V6, une des deux Citroën SM
Maserati engagées cette année là. Sur l'indice
de performance,
Jean SAGE annonçait la couleur.
- Sur
le circuit du Val de Vienne, CARON
devançait HUGENHOLTZ en "VHC"
avec 6"9 d'avance. C'est pour la régularité que l'on
retrouvait plus de changement avec Claude DUMAS-PILHOU
sur Porsche 356, devant l'équipage LE
COMTE DU NOUY - Dominique BENOIT sur Lancia
Aurélia devant l'AC d'Hugues
de BEAUREGARD. 6"1 allait séparer les deux voitures de
tête du "VHC" avec Olivier
MATHAI devant Jacques COCHIN et
Jean-Pierre LECOU, deux Porsche devant
la Ford GT 40.
- On
trouvait pour départager les concurrents au général
une vingtaine de pénalités pour chaque catégorie, "VHC"
et "régularité", c'est
dire l'importance du comportement sur le routier et les liaisons ainsi que
la ponctualité au pointage. Ainsi le groupe "GHI"
était tenue par les trois Porsche 356
de John B GUTTAR, MATTAI et ROCHER.
En régularité, il fallait alors surveiller à l'arrivée
la très belle Ferrari Dino 246 GTS de
HAQUETTE devant l'Aston
Martin de MOODY.
Albi
et les routes du Quercy
-
La
troisième étape dirigeait les concurrents au road book à
travers le Quercy avec 458 km jusqu'à
Albi. Sur ces routes, on reconnaissait la prestance
de Jeannot RAGNOTTI, en groupe H,
très encouragé sur le parcours avec la Berlinette
de MERCIER, le propriétaire étant
à ses côtés comme à l'habitude. C'est en nocturne
que se déroulera la fin de journée pour le dernier plateau.
Deux spéciales à Marquay et Lapleau
devançaient les chronos sur le circuit albigeois dominé
par Ludovic CARON devant le couple
HUGENHOLTZ en "VHC", et repris
par LECOU sur la Ford
GT 40 au plaisir du grand public venu assister à ces quelques
tours de piste, en pleine semaine. Christine LAIDLOW
allait se placer en tête de cette épreuve en "régularité"
sur une Ferrari 275 GTB et l'Alpine
A 110 d'Eric LEROY, provisoirement devant
l'une des trois SM engagées dans ce
tour menée par LINWOOD.
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Photo
JL Benoit © Le couple franco-hollandais HUGENHOLZ terminera encore en tête
sur la Lotus Elan
-
448 km allaient être nécessaires pour les concurrents afin
de regagner l'arrivée à Vichy,
toujours ville étape ces dernières années sur les bords
de l'Allier, après une course de côte
à Estaing et disputé l'épreuve
de Charade sous un temps pluvieux. après
avoir parcouru un tracé assez joli sur l'arrivée en Dordogne.
L'épreuve sur le circuit auvergnat voyait en "VHC"
l'Alfa Roméo 1600 GT des américains
Mark LEONARD et King JAMES devant la
Maserati de SCHENK-ZEHRA suivi de deux
Porsche 911 pilotées par JUNNE
et BILLON, tandis que celle de CHOQUART-DA
ROCHA allait s'imposer en groupe "G",
LERO et sa CG proto 548
prenant la première place du groupe "H"
devant Jean RAGNOTTI. Christian
CHARIVATA et l'Alfa Roméo Giulia était
en tête en régularité devant la Porsche
356 Carrera de John RUSTON et la Giulietta
de 1963 de Jean-Michel ESCAFFRE. Pour la catégorie
"VHC", c'est
LAJOURNADE tenait le haut du classement à l'issue de cette
avant dernière journée, alors que WANTY
renonçait. En "régularité",
c'est
le couple
LINWOOD qui prenait l'avantage sur leur nouvelle monture. Sur l'indice
de performance,
Jean SAGE annonçait la couleur avec le meilleur chrono sur
Charade.
Des
eaux de Vichy à celles d'Evian
- La dernière
journée du samedi, 28 avril, allait être marquée de deux
spéciales de St Rirand avec CARON-SAGE-LINWOOD
en tête de leurs catégories, c'est François
et Alexandrine DEMACHY sur Ford
Mustang, en tête du groupe "GHI"
qui créait la surprise.
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Photos
JL Benoit © Les italiennes étaient en force, mais ici (de droite à
gauche) un équipage de Nouvelle Zeland Fitzsimons et Tolich sur une Alfa
Roméo 2000 GTAm
et
un venu des U.S. avec Rattazzi-D'Amore sur Alfa Roméo 1600 GTA
Les
italiennes Marta et Di Bona sur une Alfa Giulia Sprint GT parmi la horde de
la Scuderia del Portello
- Puis le beau
tracé de Marchampt en Beaujolais,
CARON, John B GUTTAR, SAGE venaient encore aux
avant- postes, alors qu'en Christian AGOSTINI
sur Alfa Roméo 1900 et John
RUSTON sur Porsche 356 prenaient les deux
premières places en régularité, la catégorie la
plus chargée en pénalités.
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Photo
JL Benoit © La Ligier JS2 était "chez elle" à Vichy,
mais aussi à l'arrivée à Evian
Le
reportage du Tour Auto 2008
Les
classements du Tour Auto 2007
La
caravane du Tour Auto 2006
Le
parcours et les principaux engagés Tour Auto
2006
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Textes
et photos Jean-Louis Benoit
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