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Le logo du LIDO des Champs Elysées à Paris ©

La nouvelle revue "Bonheur" du Lido

Infos J.L.B.

C'est un réel moment de bonheur, une grande touche de modernité apportée par cette nouvelle revue lancée à l'affiche du Lido. Celle-ci rassemble tous les soirs quelques 2000 spectateurs*. Le thème veut amplir la femme à la recherche du bonheur à travers ses multi-facettes : Charme, féminité, sexy-chic... Ce sont autant de tableaux qui s'enchaînent au plaisir du public.

Des moyens sophistiqués et inédits

Photos Service de Presse - LIDO ©

Le Lido c'est toujours de la nouveauté. Les moyens scéniques sont là pour en témoigner. A la qualité matières des costumes qui représentent un tiers du budget d'investissement de cette revue, le public aura apprécié la machinerie invisible qui a fait l'objet d'excellents reportages d'équipes télévisées, mais aussi par la modernité des éclairages ou les balais multicolores et animés de laser font à eux seuls le must d'un spectacle grandiose et particulièrement novateur.

Treuils semblables aux porte-avions, grandeur et variété des décors : On passe de la piste d'aviation à celle de danse sur glace puis le bassin des muses avec ses jets d'eau. Des décors parisiens mais aussi exotiques forment d'excellents tableaux dans la grace de ses danseurs. Ils sont 400 à se défonser pour la qualité du spectacle, et la synchronisation de tous les métiers, de la monteuse au machiniste, permet de mettre en valeur danseurs et danseuses qui créent l'émotion.

Une femme à la recherche du bonheur

Photos Service de Presse - LIDO © Quelques unes des tenues d'une grande beauté

Bonheur c'est le nom de la revue mise en scène "J'ai imaginé une femme - oiseau arrivant sur son nuage de plumes d'un rivage où le bonheur n'existe pas. Elle va le découvrir à travers quatre univers : La Femme, Paris, l'Inde, le Cinéma" indique Pierre RAMBERT, le directeur artistique "Avec Cabaret, la boucle est bouclée : les oiseaux du bonheur ont retrouvé leurs couleurs", ancien danseur du ballet de Roland PETIT et principal du Lido lui-même, avant de succèder à Miss Bluebell à la direction des ballets.

C'est une femme fatale qui se traduit tout au long du spectacle, une séductrice qui sait rester romantique, amoureuse, et imprévisible : Cette femme fleur qui fréquente tous les milieux, le luxe, la rue... Une lanterne magique lui fait rencontrer Charlie CHAPLIN, FELLINI et Marylin MONROE.

Pour moi, cette image est une traduction de finesse et de beauté qui rappelle celle de la cage Dior montée par Jean-Paul GAULTIER pour Vanessa PARADIS, cette femme - oiseau désirable admirablement costumée qui dans le spectacle du Lido, va vous tourner en cages dorées pendant une heure et demi.

Photos Service de Presse - LIDO © La femme fatale sur toutes ses facettes

Jean-Claude PETIT : Que du bonheur !

Cette expression "Que du bonheur" a toute sa valeur au Lido avec cette revue cabaret. Jean-Claude PETIT en est l'auteur pour la partie musicale, lui qui a signé des succès de Claude FRANCOIS, et qui fit danser les ballets de Roland PETIT, orchestra des oeuvres cinématographiques comme Cyrano de BERGERAC ou Manon des Sources. "J'ai rêvé en musique et après six mois de travail j'ai pu transformer les images en sons, intégrer les rythmes américains à la culture française, échantillonner des instruments sur ordinateurs afin de réinventer la musique indienne". On retrouve aussi présent Charles AZNAVOUR dans les classiques, des musiques plus modernes pour "créer la surprise" dit-il. C'est aussi le résultat de 70 musiciens et choristes et 100 heures de studio, un mois de travail chronométré pour coller aux chorégraphies des 42 Bluebells Girls et de 16 danseurs et capitaines. Enfin, le plus est là aussi la modernité, un son numérique soigné par 70 enceintes, 25 amplis et 20 000 watts en puissance.

*Deux spectacles par jour sont proposés au public, l'un à 21h 30 (19 h 30 pour le souper signé Paul BOCUSE avec orchestre pour entamer une agréable soirée au champagne, et l'autre à 23 h 30. La revue du LIDO change tous les 5 ans. Pierre RAMBERT a dirigé cette mise en scène sous l'impulsion des jeunes dirigeants, les P.D.G. Carl et Franck CLERICO.

Voir la suite du reportage sur La revue du Lido vue de l'intérieur

Voir aussi notre reportage sur La Villa d'Este, cabaret parisien

Voir aussi sur le Lido en page économie sur New's Eco

Textes Jean-Louis Benoit

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