Festival du film de Cabourg
Rencontre avec Arielle Dombasle
J.L.B.Infos
Elle incarne si bien avec élan et enthousiasme la passion, l'émotion, l'originalité... Sentimentale et originale, Arielle Dombasle était l'actrice de la situation pour remporter ce prix romantique.
Arielle Dombasle à Cabourg - Photos JL Benoit
Ses impressions
Au Grand Hôtel de Cabourg, dans la salle Marcel Proust, Arielle Dombasle a tenu une conférence de presse pour transmettre en quelques instants avec une grande sensibilité, son amour pour le grand art.
Voici le résumé de quelques unes des questions posées :
Comment percevez-vous les acteurs d'aujourd'hui et de demain ?
" Il y a des générations plus spontanées ou plus classiques mais fort heureusement je ne crois pas encore à l'acteur numérisé pour demain, même si les effets spéciaux rendent bien au cinéma. Le métier est encore l'un des plus beaux du monde."
Quelle est votre perception du cinéma français ?
"La France à un cinéma très arogant dont nous pouvons être fiers. Il survit gràce aux subventions de l'Etat et à ce titre la participation est importante pour notre culture. Malgré tout, lorsque je suis à l'étranger, comme récemment au Mexique et en Asie, je constate qu'il y a de moins en mois de films français, c'est le problème du sous titrage."
Que souhaiteriez-vous voir se développer ?
" je trouve qu'il y a un manque de comédies musicales et que l'on devrait faciliter la création dans ce domaine."
Quelle est votre référence en terme de romantisme ?
" Pour moi, ce n'est pas seulement Mozart en boites de chocolats et les robes en cerseaux, c'est une sorte de nouveau génie qui a pour fonction d'exalter le monde, des différences d'attitudes, comme par exemple être bouleversée, malade par un coucher de soleil. Ceux qui m'ont impressionné parmi les grands romantiques sont Gérard de Nerval, Alfred de Vigny, Victor Hugo, Stendahl."
Sa carrière cinématographique
1979 Perceval le Gallois d'Eric Rohmer
1980 Tess de Roman Polanski
1982 Un beau Mariage d'Eric Rohmer
1983 La Belle captive d'Alain Robbe-Grillet
1983 Pauline à la plage d'Eric Rohmer
1986 Manuscrit retrouvé inachevé à Tokyo d'Olivier Assayas
1992 Le Maire, l'arbre et la médiathèque
1995 Un indien dans la ville d'Hervé Palud
1995 Les deux papas et la maman de Jean Marc Longval
1995 Trois vies et une seule mort de Raoul Ruiz
1996 Le jour et la nuit
1998 Astérix et Obélix contre César de Claude Zidi
1998 L'ennui de Cédric Kahn
1998 Le temps retrouvé de Raoul Ruiz
1999 Vatel de Roland Joffé
1999 Amazone de Philippe de Broca
2001 Gamer de Zak Fishman
2001 Les Ames fortes de Raoul Ruiz
Deux films à l'honneur
Les Ames Fortes
C'est en Haute Provence en 1945, toute une nuit durant, un groupe de femmes évoque avec Thérèse, la plus âgée d'entre elles, le destin ambigu de celle-ci.
Drôme 1882 : Thérèse à 22 ans. Elle fuit la campagne
avec Firmin, son fiancé, pour s'installer à Châtillon. Elle
remarque bientôt la femme la plus élégante de la ville, Madame
Numance, dont la générosité est sans limite.
Un lien de fascination mutuelle extrèmeement puissant se tisse entre ces deux âmes fortes.
Mais
Firmain va s'interposer dans cette relation et troubler le jeu... escroquer les
Numance, qui se laissent déposséder de tout sans sourciller.
Madame Numance disparaît pour toujours.
Dès lors, Thérèse ne sera plus jamais la même, trompant son mari, se jouant de ses amants... Ira-t-elle jusqu'au meurtre ?
Au fil de la nuit, se dessine l'histoire d'une vie. Pourra t-on jamais savoir la vérité sur Thérèse ?
Ce sont deux heures intenses de Raoul Ruiz avec Arielle Dombasle et Laeticia Casta qui furent ravies de tourner en 2001 dans le sud de la Drôme avec Frédéric Diefenthal, john Malkovich, Charles Berling, Johan Leysen, Edith Scob, Christian Vadim, Carlos Lopez.
L'arbre, le Maire et la médiathèque
Cette réalisation est d'Eric Rohmer, très fidèle à Arielle Dombasle puisque présente dans nombreux de ses films, se déroule entre deux campagnes électorales avec un changement de majorité et des problèmes d'aménagement du territoire.
Une réflexion ironique sur le rôle du hasard dans l'histoire, à partir de l'ambition d'un maire de village vendéen qui voit ses projets culturels et sportifs grandioses facilités sur le plan financier par ses relations parisiennes... Avant que le changement de majorité présidentielle ne vienne compromettre ses plans à la veille des élections cantonales de mars 1992, et que Julien Dechaumes, cet élu, ne s'emprenne d'une romancière, citadine convaincue, Bérénice Beaurivage.
Avec Pascal Greggory, Fabrice Luchini, Clémentine Amouroux, François Mrie Banier, Arielle Dombasle amène sa gaïté, sa classe et son sourire.
Et depuis...
Pour "Elle" en décembre 2005, elle dira "Je passe mon temps à rendre des coptes pour expliquer que peut-être, je vaux la peine... Je suis ma première ennemie. Je donne tout le temps de fausses images de moi."
Aux U.S.A. en 2006, elle a joué à Broadway à New York devant de grands acteurs comme Lauren BACALL qui étaient accueillis par Bernard Henry LEVY. Sa comédie "C'est si bon !" était d'emblée un succès et réclamé à Las Vegas.
Pour 2007, c'est un spectacle dans le cadre du Crazy Horse à Paris avec six girls "C'est la première fois que quelqu'un va chanter en live ici" ajoute t-elle à l'annonce de l'évênement. Elle sera habillée par Thierry MUGLER. Elle envisage ensuite une tournée au Canada, Liban et Japon.
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