Photo
JL Benoit © François Chatriot sur la Maxi 5
Tour
de France Auto 2006
Au
fil des
étapes...
Les
infos de J.L.B.
Les
équipages ont alliés tourisme, régularité et compétition
tout au long de l'hexagone, multipliant au jour le jour les kilomètres
et découvrant les détails et méandres le matin même
avec le road book distribué une heure avant le départ du premier
concurrent.
La
côte d'Or...
Ces
belles autos de la 15ème édition du Tour ont une côte en
or, certes, mais c'est cette fois une étape dans ce département
de la Bourgogne qui était prévue
à Beaune, histoire de rappeler pour son
maire, que Louis CHEVROLET a appris à conduire
ici ; c'est en effet ici qu'imigra le coureur et fondateur de la marque américaine,
qui y répara une première voiture, une Vanderbilt,
voiture américaine, qui lui donna, à 22 ans, l'envie de la mécanique.
Photo
JL Benoit © La halte au Château d'Arc en Barrois
Le
chateau d'Arc en Barrois est un ancien refuse
de chasse de Louis Philippe, dernier roi de France,
situé entre Bourgogne et Champagne.
Il
fut d'abord péniblement sortir des embouteillages parisiens pour regagner
la Seine et Marne puis l'Aube
puis la Haute Marne avant d'arriver à Dijon-Prenois
pour la première épreuve sur circuit. La première escale
découverte était à Arc en Barrois
où la propriété du château était ouverte à
un casse-croute matinal et un contrôle de passage. Un site magnifique
qui ne devrait pas rester insensible aux participants étrangers et amateurs
de golf, domaine ayant été la résidence du dernier roi
de France en pleine Champagne
et Bourgogne. Ensuite, ce fut le premier
chrono de Prangey-Leuchey, spéciale devançant
la seconde halte au château de Brognon où
déjeunèrent les concurrents. Puis les équipages regagnaient
Gissey et St Victor sur Ouche
avant d'arriver à Savigny les Beaune où
le propriétaire du château avait ouvert les portes de son musée
ouvert sur l'aviation, la moto et une collection Abarth dont nous reviendrons
ultérieurement en reportage.
Puis,
à Beaune, visite des hospices, et dinner
sous la grande halle, les concurrents pouvaient apprécier le côté
touristique du Tour pour la soirée, les festivités ne faisant
que commencer.
Photo
JL BENOIT © Le château de Brognon
Premiers
résultats déterminants...
Les
premiers résultats de cette étape furent déterminants avec
pour nombre d'entre eux, l'occasion de retrouver leurs marques.
- Ainsi, en
catégorie "VHC",
John SHELDON, le vainqueur 2005
s'annonçait en tête devant un autre ancien vainqueur, Hans
HUGENHOLZ tous deux sur Lotus Elan "Nous
en sommes à notre dixième participation et 5ème victoire
au scratch" rappelaient le couple HUGENHOLZ,
qui ne comptait pas se faire distancer.
Photo
JL Benoit © Lotus Elan de l'équipage HUGENHOLZ
- En catégorie
"Compétition", groupe
H, Jean RAGNOTTI avec comme co-pilote
Francis MERCIER, de Chatellerault,
propriétaire de l'Alpine "La
Mondiale" ex Bob WOLEK, arrivaient
en tête devant SERPAGGI sur Alpine
et AMARAL sur Porsche 911.
"J'en suis à ma cinquième participation
et c'est toujours autant de plaisir" commente Jean
RAGNOTTI à son arrivée au château
d'Arc en Barrois. C'était par contre beaucoup d'espoir qui s'envolait
pour LECOURT, l'un des leader des éditions
précédentes, avec sa Porsche 911 RSR,
endommagée à l'avant.
Photo
JL Benoit © Cochin-Janou sur Porsche 910 ex usine en 1969,
et
Read-Rattazzi sur Ferrari 275 GTB
La
deuxième étape menait les concurrents en Bourbonnais, jusqu'à
Vichy, après un départ de Beaune avant d'attaquer les hauteurs
du Morvan à La Rochepot,
longeant le château érigé au XIIIème siècle
par Alexandre de Bourgogne, puis le Mont
Beuvray avec un passage du col dans la capitale gauloise devant le
musée celte de Bibracte où séjourna
Jules César et Vercingétorix
; Puis après Décize, sur
les bords de la Loire et ses écluses en
Nivernais, les équipages continuaient
sur Cussey après l'épreuve de Magny-Cours,
pour la spéciale d'Arfeuilles après
un passage au château de La Palisse dont
voici les principaux résultats :
- Ainsi, en
catégorie "Régularité",
Robert LINWOOD - Zorica MILQJKOVIC -
Alejandro ROEMMERS formaient le podium étranger de cette spéciale
respectivement sur Alfa Roméo Giulia, Porsche
911 et BMW 30 CSI. Dans la dernière spéciale avant
l'arrivée à Vichy, la
Ferrari 205 GT Lusso grise du Tour de France
1956 pilotée par les américains MASTERSON
et WALTER allait sortir de route en
tonneau.En
prototype, on notait la présence de Stanley
GOLD sur une 904 au palmarès
prestigieux avec une victoire à la Targa Florio.
- En catégorie
"Compétition", Elisabeth
et Frédéric PUREN, figures des éditions précédentes,
pour leur 5ème participation et deux dernières éditions
à la deuxième place et surtout victoire au Mans
Classic, revenaient sur leur Jaguar E,
devant l'AC Cobra de
Ludovic CARON et
KERLEAU. En groupe G les deux Porsche 910
de Jean-Marc LUCO et Yves
JUNNE signaient les deux meilleurs temps et John
LOGAN et la Porsche 356 le classement
à l'indice de performance auquel Patrick PETER,
l'organisateur, nous indiquait tenir beaucoup pour l'esprit du Tour.
A
Vichy, le classement provisoire à l'issue
de la 2ème étape était le suivant :
- Ainsi, en
catégorie "Régularité",
Robert LINWOOD, ONGARI
et Alejandro ROEMMERS formaient le
podium respectivement sur Alfa Roméo Gulia,
Triumph TR6 et BMW 30 CSI.
- En catégorie
"Compétition", Elisabeth
et Frédéric PUREN concédaient leur place à
SHELDON pour les VHC
devant PUREN et LAJOURNADE,
aussi sur Lotus Elan. sur leur Jaguar
E, devant l'AC Cobra de
Ludovic CARON et
KERLEAU. En groupe G les deux Porsche 910
de Jean-Marc LUCO et Yves
JUNNE menaient leur catégorie alors que deux Porsche
356 avec John LOGAN et WIRICHS
arrivaient en tête du classement à
l'indice de performance.
Photo
JL Benoit © La Porsche de Luco-Neu
Attention
aux pénalités...
La
troisième étape était comme en 2005 dans sa première
partie dirigée de Vichy en Auvergne
jusqu'au Château de la Batisse, avec comme
troisième épreuve sur circuit, Charade.
La deuxième partie de la journée retrouvait un nouveau parcours,
après une partie autoroutière jusqu'à Issoire,
pour rejoindre Chateauneuf sur Isère, le lac
d'Aiguille près de Valence dans
la Drôme après la descente du département
de l'Ardèche par Saint
Félicien et Tain l'Hermitage. Deux
spéciales chronométrées allaient marquer la journée
à Yssingeaux puis la célèbre
épreuve de St Bonnet le Froid. En voici
un condensé des résultats :
- Ainsi, en
catégorie "Régularité",
apparaissait CUVELLE
et l'Alfa Roméo Giulia
devant Robert LINWOOD
et EVANS sur Alfa
Roméo 1750 GTV sur le chrono d'Yssingeaux.
A Saint Bonnet, c'est
DE LESSEPS qui réalisait le meilleur temps sur Aston
Martin, puis DUMAS sur Porsche
356 et BROCADES sur Ferrari
275 GTB. Les pénalités se cumulaient, comptabilisées
à l'issue de cette journée, avec du retard pour la 4
cv Renault de TEISSIER et la Siata
du belge FABRI ; on notait aussi 2 dépassements
de temps d'assistance et 3 chronos manqués, 9 retards au CH pour
els autres concurrents, et un dépassement de vitesse en liaison pour
la Ferrari 250 GT Lusso de LEE.
- En catégorie
"Compétition", PUREN
était devancé par HUGENHOLZ à
Yssingeaux, SHELDON signant
le troisième temps en VHC devant MAILLOCHAUD
et sa Type E. A
St Bonnet, c'était SHELDON
- CARON - PENILLARD sur Porsche 911
et END
sur Alfa Roméo Giulia. Les deux Porsche
356 avec John LOGAN et WIRICHS
étaient séparées par la
deuxième place de WANTY et sa Lotus
XI dans les deux spéciales. En groupe G ANTONINI
sur Porsche 914 allait prendre une deuxième
place à
Yssingeaux et troisième à St
Bonnet, LUCO restant le maître
et JUNNE perdant une place dans St
Bonnet. arrivaient en tête du classement à l'indice
de performance. Là aussi, des pénalités allaient être
fatales pour nombre de concurrents, dont READ
pour la 2ème fois au radar, et un chrono manqué pour la
Porsche 910 de COCHIN avec 4 autres
concurrents. 7 dépassements de temps d'assistance étaient
enregistrés à l'issue du parc fermé le matin.
A l'arrivée
dans la Drôme, le classement préfigurait
déjà celui de l'arrivée dans certaines catégories
:
- Ainsi, en
catégorie "Régularité",
Robert LINWOOD
conservait sa première place, Alejandro ROEMMERS
gagnant une place dans la journée sur Zorica
MILQJKOVIC. La 4 cv Renault faisait
partie des 9 voitures pointant en retard, donc pénalisées,
4 concurrents manquaient des contrôles de passage.
- En catégorie
"Compétition", SHELDON
prenait le commandement sur HUGENHOLZ-PUREN-LAJOURNADE.
En groupe G, le classement était changé avec un trio JUNNE-MARTIN-GUITTARD
au détriment de LUCO, sorti dans
charade sur l'huile abondante répandue
sur le circuit par un concurrent. En groupe H, Jeannot
RAGNOTTI et SERPAGGI menaient leurs
deux Alpine Renault aux premières loges
sur une horde de 4 Porsche 911 dont celle de
LECOURT qui revenait dans le trio de tête.
Deux Porsche
356 revenaient encore à l'indice de performance avec
cette fois Fred HAMPTON puis encore WIRICHS.
Photos
JL Benoit © La 4 cv de Teissier et l'Alpine 1972 de Jean Ragnotti et son coéquipier
à Vichy
Avec
un peu, beaucoup de chauvinisme, de nostalgie par rapport aux épreuves
du passé, c'est la quatrième étape qui apparaissait à
nos yeux comme la plus attachante avec depuis Châteauneuf
sur Isère, le Vercors, d'Alixan
à Saint Jean en Royans puis les
Cols du Rousset et de la Chaudière
avant de retrouver le centre de la Drôme à
Dieulefit et de déjeuner à l'abbaye
cistercienne de Bouchet, au pays de la truffe et
donc de la gastronomie et des vieilles pierres. Puis les concurrents, après
les gorges de l'Ardèche, rejoignaient Uzès
puis les jardins de la Fontaine à Nimes.
L'épreuve
du Col des Limouches fut annulée en raison
d'un brouillard important, sauf pour la régularité dont les classements
voyaient la Lotus de MOLLENKAMP, la 275
GTB de WAPBURTON et ONGARI
sur la TR6 aux premiers rangs. Ce fut ensuite
Le Colombier, une course de côte célèbre aussi dans
le temps, et la troisième épreuve sur Méjanes.
Photos
JL Benoit © Double touchette à droite pour cette Ford Capri,
la
350 SLC Mercedes de Spirgi-Fraccaro
Au Colombier
près de Montélimar, puis sur
Méjanes le Clap, les chronos n'amenaient
guère de surprise jusqu'à l'étape dans le Gard
:
- Ainsi, en
catégorie "Régularité",
les hollandais MOLLENKAMP
sur Lotus venaient en tête
dans la Drôme avant qu'à Méjanes
s'impose au volant DUMAS-PILHOU
sur Porsche 356. Robert
LINWOOD
conservait sa première place, suivi par Zorica
MILQJKOVIC. C'est DE LESEEPS sur l'Aston
Martin DB4, qui prenait la 3ème place. La 4
cv Renault était encore pénalisée ainsi que la
Morgan.
- En catégorie
"Compétition", SHELDON-STEVENS
puis LUDOVIC-CARON sur l'AC
Cobra signaient les deux meilleurs temps au Colombier,
ainsi qu'à Méjanes. Au classement
VHC de l'étape on retrouvait SHELDON-HUGENHOLZ-PUREN
à Nimes. En
groupe G, on vit dans l'ES2 de la journée JUNNE
suivi à nouveau de LUCO et COCHIN,
les 3 Porsche 910 s'annonçant décidemment
les plus redoutables. A Méjanes, c'était
LUCO - JUNNE - ANTONINI et sa Porsche
914, mais à l'étape ce sont GUILLARD
et MARTIN qui talonnaient JUNNE.
A l'indice de performance on trouvait dans les deux épreuves John
LOGAN et le belge Michel WANTY, pour sa
7ème participation sur la Lotus XI, une
barquette qui fut construite par la marque avant qu'elle ne vive de grandes
heures en F1, construite en 270 exemplaires. Cette seconde place était
laissée à WIRICHS en fin d'étape.
C'est en groupe H que l'on avait le plus d'agitation en tête avec le
retour de LECOURT sur la 911
RSR 2 litres devant la 3 litres de VERCHERE
et l'Alpine
de RAGNOTTI. READ, sur une Porsche
ex WALDEGARD, devançait la berlinette
Renault d'Erik COMAS et Claude
BRASSEUR dans l'épreuve montilienne. A Méjanes,
LECOURT-VERCHERE s'octroyaient à nouveau
les deux premières places devant l'Alpine
de SERPAGGI. Suivaient l'équipage
Olivier CAZALIERES-Sabine FIRMO sur la 365 GTB
devant COMAS-BRASSEUR. A l'étape, Jean
RAGNOTTI conservait l'avantage devant SERPAGGI
et LECOURT.
La
dernière étape et les résultats Tour
Auto 2006
Les
circuits Tour Auto 2006
Le
parcours et les principaux engagés Tour Auto
2006
Moteurs
! Tour Auto 2006
Le
départ de Paris Tour Auto 2006
La
caravane du Tour Auto 2006
Voir
notre étape au Musée de Savigny les Beaune
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l'article de JL BENOIT - PRESSadom sur
le Tour Auto 2006
sur "La Gazette GRK"
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Textes
et photos Jean-Louis Benoit
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