Les hautes tours du monde... dont Dubaï

A Londres, un nouveau gratte-ciel culmine à 310 mètres au-dessus de la ville, c'est la plus haute tour d'Europe surnommée "Eclat de verre", Shard est tout en pointe vers le ciel et est une création de l'italien Renzo PIANO. Achevé en 2013, il a été élu le plus beau de l'année par un jury d'experts suivi de la DC Tower de Vienne et le Sheraton Huthou Hot Spring Resort proche de Shangaï. La tour Carpe Diem de Courbevoie est 10ème du classement.

A Djakarta, ce nouvel édifice de la capitale indonésienne devrait atteindre 558 mètres, le bâtiment était achevé en 2009, avec un coût de 400 M $.

Jusqu'ici le record revenait à la tour Nationale du Canada à Toronto avec 553 mètres, un lieu très visité.

En mai 2007 on annonçait que la tour la plus haute des Etats Unis allait être dépassée, c'était la Sears tower de Chicago avec 442 mètres.

Dans la même ville, un nouveau projet allait porté le record à 610 mètres, avec la Chicago Spire, un ouvrage moderne qui ressemble à une grosse mèche de perceuse, avec ses spirales montantes et un bout pointu. Encore plus haute, la Burj de Dubaï initialement devait culminer à 701 mètres, elle sera au final de 828 mètres : Finie la vue sur la mer ou non, un projet de tour tournante devait voir le jour à Dubaï dans les Emirates avec pour certains appartements des ascenseurs adaptés pour monter leur voiture au sommet ! C'est l'architecte italien David FISHER qui avait présenté à New York ce projet de 80 étages. La date de livraison était fixée à 2010 mais en fait elle fut livrée avec une année d'avance ! 79 éoliennes permettent d'alimenter cette structure en électricité ; un hôtel est situé à partir du 21ème étage sur 15 niveaux. le même projet est prévu pour Moscou.

Dubaï a inauguré avec faste lundi 4 janvier 2010 la plus haute tour du monde élevée à 828 mètres du sol. Un grand spectacle pirotechnique accompagnait cette première dont le budget annoncé représentait un coût de 1 500 M $ ; conjoncture imprévue, il y a quelques semaines auparavant, les médias se faisaient l'écho là-bas d'une crise financière sans précédent.

Le souverain de Dubaï, Cheikh Mohammad ben Rached Al-MAKTOUM a inauguré le lieu et le nom initial de Burj Dubai a été rebaptisé Burj Khalifa, nom du chef de l'Etat de la Fédération des Emirats Arabes Unis, Cheikh Khalifa ben ZAYED-AL-NAHYANE, dont Dubaï est partie intégrante. Le changement de nom au profit du souverain de l'émirat d'Abou DHABI vient en fait de son aide financière intervenue après cette crise économique.

L'hôtel le plus grand du monde à Dubaï aussi

C'est sur une ile artificielle proche de celles de Palm Island dans les Emirates que le cabinet d'architectes Atkins and Partners ont construit le projet de Tom WRIGHT, avec l'hôtel le plus grand du monde, le seul doté de 7 étoiles. Cette tour de 323 mètres est dotée à sa cime d'un héliport qui sert aussi de court de tennis pour de grands tournois. Avec 220 suites, dont une immense de 780 m2, ce bâtiment est devenu l'emblème international de Dubaï. Les caractéristiques en font l'exception avec notamment 24 000 m2 de marbre, un aquarium visible des ascenseurs (18 en tout) et du restaurant, d'une capacité de 280 m3 pouvant héberger des requins... L'intérieur est principalement blanc et minimaliste mais renforme tout ce qui peut former un palais arabe moderne : Feuilles d'or, cristal, velours. C'est K CHEW, qui a aussi été décoratrice d'intérieur du Sultan de Brunaï qui a préparé le lieu dont la construction aura duré de 1994 à 1999. Sa perspective extérieure unique est formé de la plus grande voile et de teflon, 180 m. 5000 de cable en font le bâtiment le plus alimenté représentant à lui seul la consommation d'une ville de 6000 habitants pour ses 60 étages.

Tour Hypergreen écologique à Shangaï

C'est à Shangaï que l'architecte français Jacques FERRIER, centralien, formé toutefois chez le britannique Norman FOSTER, a réalisé cette tour dans le skyline de cette ville nouvelle en collaboration avec l'entreprise Lafarge, en 2005. Efilée sur 250 mètres, elle est caractérisée par une structure alvéolaire en béton, aux apparences verte et brune mais plus rééellement légèrement dorées et réflèchissant, profilée pour la prise au vent et l'orientation du soleil. Cette résille extérieure aurait aussi une fonction anti-sismique importante, mais permet aussi de récupérer les eaux de pluie pour alimenter des jardins suspendus. Des éoliennes sur le toit, peu visibles, fournissent l'énergie à 70% des besoins de consommation. L'intérieur s'apparente à un empilement de lofts successifs avec des plateaux ouverts... L'architecte y tient, c'est comme cela qu'il a conçu aussi sa maison de vacances près de Carcasonne, sans couloir.

Tour en acier à Pekin

C'est en Chine que l'architecte hollandais Rem KOLHAAS réalise le plus grand espace de bureaux au monde après le Pentagone américain : 234 mètres de hauteur, 465 000 m2 de superficie, 600 M de dollars, le projet a débuté en 2004. Il comprendra 11 étages, une structure où certains étages seront construits dans le vide avec un plancher en verre pour accentuer le tout, et 10 000 lignes d'acier.