Photo JL Benoit © L'affiche de la vente Automobilia

La vente de Paris aux Champs Elysées le 7 novembre 2010

70 voitures et 50 objets d'Automobilia

J.L.B.Infos

La première vente de voitures de collection d'Artcurial à l'hôtel Marcel DASSAULT au Rond Point des Champs Elysées à Paris a eu lieu le 7 novembre 2010 par l'étude BRIEST - POULAIN - TAJAN, commissaires priseur.

Photos JL Benoit © la S800 Honda devant l'hôtel Dassault à Paris

Les collectionneurs et passionnés de Motorcars s'étaient donnés rendez-vous le week-end pour l'exposition dans le parking privé du sous sol de l'hôtel particulier.

Photos JL Benoit © Le Commissaire Poulain durant la vente : Ferrari et Alpine A110

70 voitures figuraient au catalogue de cette vente, ainsi qu'une cinquantaine d'objets Automobilia, une collection présentée par Matthieu LAMOURE, Directeur d'Artcurial Motorcars, qui soulignait l'ouverture de cette première à un pannel très large avec une gamme de prix très ouverte. La vente allait se dérouler au 2ème étage de ce prestigieux hôtel particulier dans une ambiance assez détendue malgré la présence au téléphone d'acheteurs du monde entier. Les commentaires du Commissaire POULAIN étaient suivis de précisions mais aussi d'humour et de gentillesse.

Photos JL Benoit © Porsche 356 C et Fiat Abarth 600

Les adjudications allaient se rapprocher très souvent des moyennes d'estimations à quelques exceptions prêts, sans "folles enchères" en raison de la crise économique ressentie depuis plusieurs mois dans ce secteur.

La vente d'Automobilia débutait par des objets et mascottes puis de la documentation ; ce sont les archives de Gaston TISSANDIER - Aérostier et écrivain français, fondateur de la revue Nature - qui gravirent les meilleurs prix de cette première partie de vente avec des photogravures de la course Paris-Rouen du 22 juillet 1894 avec un lot à 5220 €. D'autres archives sur les éditions spéciales des 24 heures du Mans 1952 à 1967 oscillaient entre 250 et 700 €.

Les Motorcars débutaient par une TR6 de 1971 adjugée à un peu plus de 15000 €. Les premières enchères montèrent pour une Jaguar 3.8 l de 1964 ; évaluée à 30-40000 € elle allait atteindre 43638 € suivie par une Honda S800 de 1968 pour 11204 €.

Première bonne affaire, la Fiat Dino 2400 coupé ex Stéphane COLLARO équipée intérieur cuir beige et volant Nardi, couleur marron glacé métallisée, avec moteur d'origine Ferrari à 112000 km - 3ème main, 11000 km parcourus depuis 1987 était adjugée à 15096 € !

Une Fiat 600 D, exposée devant l'hôtel Dassault, préparée par Abarth était adjugée 13563 €.

La première voiture à passer la barre des 100 000 € était une Aston Martin DBS 72 Vantage à moteur V8 de 1968 puis une Mercedes W 111 280 SE cabriolet 3.5 l de 1970 et une Aston Martin DB2 Vantage de 1952.

Une Porsche 356 C de 1963 grise venant de Belgique était vendue à 33792 €, une bonne affaire ; Star de la vente, la Mercedes 300 SL coupé Gullwing à portes papillon de 1955 estimée à 350/400000 n'atteindra pas le prix attendu et restera en attente d'un repreneur.

Avec 20050 €, cette limousine Mercedes marine et grise, une 300 SEL de 1969 de 6.3 l de cylindrée, a vécu entre Paris et Monaco, achetée par l'armateur grec Maris EMBERICOS. Collectionneur, il participait à trois reprises aux 24 heures du Mans sur une Bentley 1938. Dernière acquisition spéciale de ce passionné, cette Mercedes avec intérieur cuir cognac était équipée d'appuis tête réalisés par Hermès.

Les enchères reprennaient bon train avec la Ferrari 599 GTB Foriano F1 de 2008, une première main achetée chez Pozzi à Paris pour 165116 €.

La P400 Lamborghini Miura S couleur Arancio (orange) allait remporter tous les suffrages avec un prix de vente de 379558 € ; restaurée par LECOCQ pour la carrosserie et entretenue par les spécialistes Lamborghini Automobili de Stuttgart, cette voiture a participé en 2003 au 40ème anniversaire de la marque en Italie.

Plus modeste, nous avons eu un coup de coeur pour cette Lamborghini Espada 400 GT verte de 1971 vendue à 29485 €, une 2 + 2 qui fut vendue en 406 exemplaires entre 1970-71. D'autres en auront pour des Rolls Royce ou Ford Mustang à des prix raisonnables.

Pour 188106 €, une Aston Martin DB MK III de 1958 tenait bonne côte.

Toujours peu pleibicités, les moteurs rotatifs : La NSU R0 80 de 1969 partait à 2595 € ; ce modèle a appartenu au sculpteur canadien Jean-Paul RIOPELLE puis à Jean-Michel CEREDE, expert automobile et collectionneur de Bugatti.

Photos JL Benoit © La Mercedes de Maris Embericos et la Citroën DS 21 Lorraine d'Alain Poher

A 68405 € partait la DS 21 limousine carrossée par Henri CHAPRON ; cette Lorraine était la voiture officielle d'Alain POHER, ancien Président du Sénat ; elle se distingue de la Majesty sortie des usines du quai de Javel par une poupe plus géométrique et un toit plat.

Enfin, pour 4128 € vous auriez pu repartir en 5 cv Treffle, enfin en C3 Citroën, blanche et noire la 5 HP, et toujours prête à rouler ! Il y en eut 30000 produites en 1925.

Photo JL Benoit © La C3 Citroën de 1925 en état de marche

Nous apprenions par ailleurs qu'une autre vente d'automobiles significatives devait avoir lieu en Nouvelle Zélande ; il s'agit d'un garage privé qui détiendrait 25 Ferrari, 3 Lamborghini V12 S, une Jaguar XJ 220, une Cizeta V16, une ItalDesign Nazca V12 et 2 Porsche 911 Turbo S Lightweight appartenant à la collection privée du Sultan de Bruneï.

Voir notre page sur la vente d'une partie de la collection du Prince Albert II à Artcurial à Monaco 2012

Voir la suite de notre reportage sur le Concours d'état et d'élégance à St Cloud 2008

Voir notre page sur la vente du musée de Betteville dans le Calvados

Voir notre page sur la vente Artcurial aux Champs Elysées - Juin 2011

Voir notre page sur la vente Artcurial aux Champs Elysées - Oct 2011

Voir notre page sur la vente Bonhams au Grand Palais en février 2011

Voir notre page sur la vente Artcurial à Rétromobile 2012

Voir notre page sur la vente du Festival Automobile International 2011

Voir notre page sur la vente Artcurial à Rétromobile 2011

Voir notre page sur la vente Artcurial à Deauville 2009

Voir notre rétrospective sur l'expo et la marque Lorraine-Dietrich

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