Voitures mythiques

Maserati entretient sa légende

J.L.B.Infos

 

Fondée en décembre 1914, la "Società Anonima Officine Alfieri Maserati" fêtait ses 90 ans d'existence en 2004. Son fondateur est Alfieri MASERATI à Bologne, le préparateur de voitures de course, qui laisse une emprunte indélibile dans l'histoire de l'automobile.

La marque au Trident, Maserati, quelque peu à l'ombre de la mythique Ferrari, cultive de jour en jour sa propre légende en collaborant par exemple à de grands projets.

Nous avons profité de sa participation au Tour de France Automobile 2005 pour faire une brève rétrospective en images intitulée "Maserati Racing Heritage".

Photo JL BENOIT © Maserati, des autos de légende

Une marque liée à la compétition...

La Tipo 8 CM apparait en 1933, dérivée de la biplace 8 C 3000 et du chassis 4 CM 1100 ; elle était équipée d'un V8 de 2991 cm3 pour 750 kg dans ses dernières versions, une boite 4 rapports, passant de 220 à 280 ch et des vitesses de 230 à 270 km/h. Elle était caractérisée d'un double circuit hydraulique, aérodynamique. Prévue initialement pour Giuseppe CAMPARI qui renonçait après essais, elle fut pilotée par Tazio NUVOLARI, pilote Alfa Roméo pour Enzo FERRARI ; le pilote fit renforcer la tenue de route et triompha rapidement devant Bugatti et Alfa Roméo. En 1934 son chassis nouveau améliorait les performances pour faire face à la concurrence formée d'Auto-Union et Mercedes Benz. Avec un double compresseur, la puissance allait être montée à 320 ch pour 660 kg afin de vaincre un record de vitesse en catégorie 3 litres sur l'autoroute de Florence par Giuseppe FURMANIK. Tazio NUVOLARI décédait à l'âge de 60 ans en 1953 après avoir fait valoir ses talents d'improvisation et de vivacité exceptionnels. Il a remporté des grands prix comme celui de Nice et Belgique en 1934, en 1935 à Modène et à Naples.

Photo JL BENOIT © Le signe du Trident pour Maserati

En 1939 et 1940 c'est la 8 CTF qui l'emportait, un cygle qui voulait dire "8 cylindres à tête fixe", caractérisant les deux blocs de cylindres fusionnés en bloc unique. Cette nouvelle auto faisait suite aux nouvelles normes édictées par la fédération sur les voitures de Grand Prix avec des moteurs de 3 l à 4,5 l. Avec son moteur suralimenté, il pouvait atteindre 370 chevaux. C'est en 1938 à Tripoli qu'elle débutait. Puis ce fut le chassis 3032 l'un des plus importants de l'histoire de la marque, brillante dans la coupe Wanderbilt, et inscrite avec Mauri ROSE avec une 6 CM. En 1939 Wilbur SHAW, originaire de Shelbyville dans l'Indiana, s'imposait aux 500 miles d'Indianapolis, la dernière victoire européenne remontant à 1919 avec Peugeot, défiant ce que des marques comme Delage, Fiat, Bugatti et Alfa Roméo n'avaient pas réussi. Une victoire d'un moteur suralimenté sur les atmosphériques américains, jusqu'alors jugés plus fiables sur des parcours longs.

L'année suivante, la famille ORSI transférait de Bologne à Modène l'usine Maserati. Une des trois CTF 8, pilotées par SHAW, DREYFUS et Le BEGUE, allait vaincre à nouveau à Indianapolis. Le 4ème modèle était une 8 CI confiée à RIGANTI. On trouvera des 8 CTF jusqu'en 1950 aux U.S.A..

L'époque phare de Stirling MOSS à Jean BEHRA

C'est le coupé A6 GCS qui fit ensuite l'actualité sportive de la marque dès le printemps 1947. Les premières livraisons allaient venir l'année suivante après le transfert de la marque de la famille MASERATI à Adolpho ORSI, qui au départ, ne souhaitait pas poursuivre en compétition, mais fut convaincu par son fils Omer de l'impact sur le développement de l'entreprise. Ainsi Gigi VILLORESI participait à la première édition d'après guerre des Mile Miles en 1947 sur une carrosserie de FANTUZZI. Le coupé était équipé d'un six cylindres de 1978 cm3, légèrement augmentée en puissance par la suite et passant de 130 à 170 ch en 1953 et de 205 à 235 km/h, la biplace pesant 580 kg pour le modèle Corsa. On la vit peu en compétition, essentiellement à Modène en 1947 avec aux deux premières places ASCARI et VILLORESI avant l'arrêt de course suite à un accident, puis en 1948 à Reims. L'ingénieur Alberto MASSIMINO allait faire évoluer l'auto puis ensuite Gioachino COLOMBO.

Photo JL BENOIT © Chez Maserati, une grande place aux bi-places

La marque est l'une des pionnières de la Formule 1 entre l'ovale de Monza et Indianapolis avec ses 500 miles. Ainsi Maserati associait son nom aux courses sur circuit avec notamment des pilotes comme Stirling MOSS, avec la Maserati Eldorado 420 M/58. En juin 1957, Maserati participe en Italie à "The Race of the two worlds" sur un ovale de 2,7 miles avec une 250 F modifiée équipée d'un V12 de 3,5 l et pilotée par Jean BEHRA. Après une première victoire américaine, Ferrari et Maserati vont s'améliorer et c'est une crise financière qui leur fera quitter le championnat du monde de F1 malgré la 5ème victoire de Jean Manuel FANGIO. Sa voiture bleue et blanche aux couleurs des glaces Eldorado, tout premier sponsor européen de l'époque, avec un chassis de 250 F équipé d'un V8 de 4,2 l alimenté à l'alcool et d'une boite à deux rapports, sans différentiel, développe 400 chevaux. Stirling MOSS tirait partie de la technicité, des premières jantes en alliage léger remplaçant les rayons, pneus Firestone gonflés à l'hélium. La suspension asymétrique est ingénieuse, dotée d'un amortisseur à levier à gauche et téléscopique à droite pour une meilleure adhérence sur les virages relevés. Le pilote anglais allait remonter dans les deux premières manches avant de sortir gravement de la route dans la finale. C'est un modèle unique restant aujourd'hui pour les collectionneurs à un prix inestimable. Stirling MOSS a réussi 16 poles et 16 victoires (14 sur Maserati dont en 56 Monaco et Monza) sur 66 participations ; il a mis un terme à sa carrière après un grave accident sur Lotus. En championnat du monde sport, il remportait les 1000 km du Nürburgring en 56 avec BEHRA, puis à Buenos Aires avec une 300 S, en Suède avec une 450 S encore avec BEHRA, en 57 puis encore au Nürburgring avec Don GUERNEY en 61 sur la T61. Ce fut le premier à s'accompagner d'un manager, d'utiliser les médias pour les relations publiques...

Des V8 au Bi-turbo MASERATI

La 450 S était un V8 disposé à 90° de 4477 cm3 développant 410 chevaux, équipée d'un chassis tubulaire et d'une boite à 5 rapports, une carrosserie en aluminium pour un total de 790 kg capable d'atteindre le 320 km/h. Elle était surnommée "Le Monstre", fruit d'une collaboration de l'ingénieur ALFIERI, le motoriste Guido TADDEUCCI et Valerio COLOTTI pour la boite et le chassis. Par rapport à la 300S elle se différencie par les échappements latéraux, des ouvertures d'air sur le capot. Elle débutait en Argentine en 57 mais aux 12 heures de Sebring c'est FANGIO-BEHRA sur la 300 S de MOSS-SHELL qui l'emportaient. Ferrari et Maserati allaient se confronter pour le titre au Vénézuela et Maserati allait y perdre deux 450 S et une 470 S ! Maserati se retirera de la compétition et la cylindrée fut réduite à 3 l, sauf pour le continent américain. Le français Jean BEHRA, qui avait débuté mécanicien chez Gordini avant Maserati jusqu'en 1955, passera alors sur BRM puis rapidement chez Ferrari avant de construire sa propre voiture, la Behra-Porsche avec laquelle il trouvera la mort en course en Allemagne en 1959. On trouvera le moteur Maserati sur des bateaux, mais aussi une cylindrée montée à 5700 cm3 pour 580 chevaux, puis utilisé en championnat de production au début des années 60.

Photo JL BENOIT © La Maserati 5000 GT coupé Allemani

Voir cette Maserati sur notre page sur la vente Poulain-Le Fur

Dans le début des années 60 une crise économique allait toucher la marque italienne et c'est avec la Birdcage Tipo 60/Tipo 61 que l'on vit à nouveau surgir Maserati en compétition avec Lloyd "Lucky" CASNER. C'était une auto qui développait 250 cv avec son 4 cylindres en ligne pour 2890 cm3 à 6800 tours/mn, boite 5 vitesses pouvant atteindre plus de 300 km/h avec un chassis tubulaire surnommé "la cage aux oiseaux" avec ses quelques 200 segments de 10 et 15 mm, dont la résistance avait été soigneusement étudiée par l'ingénieur ALFIERI. Elle reprend la base de la 250 F avec un moteur incliné à 45° sur le côté droit, équipé pour la première fois avec une direction à crémaillère.

C'est Stirling MOSS qui fit les premiers essais en avril 59 avant de remporter l'année suivante l'épreuve du circuit de Rouen en juillet. L'auto avec ses caractéristiques et empattement bousculait la technique de l'époque et mit un certain temps pour être homologuée par la Fédération avec un poids de 689 kg pour 873 sur l'Aston Martin et 950 la Jaguar pour les 24 h du Mans. Le gain de poids faisait économiser 30 % de carburant, un élément primordial pour l'endurance qui la fera vaincre à plusieurs reprises devant des teams officiels Porsche et Aston Martin.

Photos JL BENOIT © Le camion Fiat aux couleurs de Maserati pour l'exposition itinérante sur le Tour Auto 2005

Mais la situation difficile de l'entreprise à l'époque ne permit à cette voiture que d'être développée dans un cadre d'équipes privées, et ne fut pas optimisée. C'est ainsi que le team Camoradi de Miami l'a fit courir avec deux victoires aux 1000 km du Nürburgring avec MOSS-GURNEY puis GREGORY-CASNER. MOSS gagne alors le Grand Prix de La Havane et ensuite Caroll SHELBY (qui créa ensuite la Cobra) à Riverside.

Bruce McLaren et Jim HALL courèrent aussi sur la Birdcage avant de donner naissances aux marques McLaren et Chaparral. Lloyd "Lucky" CASNER finira tragiquement dans le virage de Mulsanne aux essais des 24 heures du Mans 1965 sur une Maserati 151/3 à près de 300 km/h, il était âgé de 39 ans.

Des motos Maserati...

Maserati, beaucoup l'ignorent, a aussi construit quelques motos, les spécialistes d'italiennes sauront vous le dire... ! Savez-vous que Ferrari aussi ? Comme cette Ferrari 900 DOHC trouvée sur le stand Phil Cotton Classic Motorcycles découverte au 2ème Historic Motorsport Show de Stone-Leigh près de Coventry en Angleterre... Il faut dire que celle-ci est un modèle unique. Il a été construit avec l'autorisation de la marque par Kay Engineering en hommage à Enzo FERRARI pour sortir en 1997.

Retrouvez plus d'infos sur nos pages spéciales Ferrari

De LIGIER à CITROEN en passant par DE TOMASO

L'autre grande étape de la marque, dans les années 60, est la fin d'activité de motoriste de Maserati en F1 pour Cooper et Emeryson, ainsi que pour Ligier en championnat du monde Grand Tourisme durant trois années. En 1974 la JS 2 proto de 380 chevaux remporte le Tour de France Auto. LAFITTE et SERPAGGI terminent 8ème aux 24 heures du Mans sur le proto GT JS2, devant plusieurs véhicules plus performants, des sports prototypes. En 2004, c'est le retour de Ligier-Maserati en Formule III.

Voir aussi l'histoire de Maserati sur la page sur Ligier et la compétition

Les années 70 Citroën avec la SM, les moteurs Maserati se retrouvaient en championnat des rallyes. Ligier en équipa son proto JS 2, profitant de l'appartenance de Maserati au groupe Citroën.

C'est Alejandro DE TOMASO qui reste à l'esprit de ces années là ; cet ancien pilote argentin, vainqueur en 1956 sur une 150 S des 1000 km de Buenos Aires, devenu industriel, empêchera la fermeture de Maserati envisagée dans les années 1976. En 1961, il avait demandé à Alberto MASSIMINO, qui fit la renommée de la 4 CLT, de construire une F1 1500 cm3. La De Tomaso Osca vivra deux années avec des participations aux grands prix de France et d'Italie mais sans résultat probant. En 1969 il tente une nouvelle aventure à la demande de Franck WILLIAMS pour le pilote Piers COURAGE avec un V8 Cosworth. En 1970, au Grand Prix de Hollande, une sortie de route à 260 km/h sera fatale au pilote anglais. DE TOMASO mettra fin à la compétition à la fin de la saison, et n'y reviendra qu'avec la Barquetta.

Puis en 1987, le bi-turbo Maserati retrouve le circuit en championnat des voitures de tourisme pilotée par Bruno GIACOMELLI, pilote Toleman en F1 et Alfa Roméo.

Dans les années 1990, Maserati rejoint le groupe Fiat et l'on retrouve l'usine directement engagée dans la compétition. En 1992, on trouve une Ghibli compétition puis la Selenia Ghibli Open Cup de 1995 à 1997.

Photo JL BENOIT © La légendaire Ghibli

C'est à partir de 1992 la période "Barchetta" à partir des années dans un championnat mono-marque, avec un V6 de 1996 cm3 de 4 soupapes par cylindre, développait 315 chevaux, une boite 6, des suspensions à quadrilatères indépendants équipés de culbuteurs "push road" à l'avant et "pull road" sur l'arrière train, un poids de 905 kg pour une performance de 300 km/h. Ce seront 6 courses en 1992 et 10 en 1993. Cette barquette aérodynamique, suralimentée sera construite en 17 exemplaires pour environ 80000 € à l'époque.

Photo JL BENOIT © Deux générations de Maserati Quadroporte

La MC 12 et le Maserati Racing Heritage

En 2003, ce sera l'arrivée du Tropheo Maserati. En 2005, Philip PETER, pilote Red Bull, a assuré le "Maserati Racing Heritage" au championnat GT-FIA à Monza la pole de la première course de la saison. Pilote austrio-suisse, multidisciplinaire, il a débuté en Formule Ford et Opel-Lotus en 1989/1990 avant une deuxième place l'année suivante au championnat d'Autriche de Formule 3, puis en Formule 3000 et championnat d'Allemagne en super tourisme de 1994 à 1997 sur une Audi Quattro officielle avant de passer en 1998 sur Indy Light avant de remporter plusieurs victoires en GT3 sur Porsche comme aux 24 heures de Daytona en GT et sur Ferrari 333 SP en 2000. En 2001, c'est une coopération avec l'ancien pilote moto Johnny CECCOTTO en FIA-GT sur Porsche puis l'année suivante une 3ème place aux 24 heures du Mans sur la R8 Audi et plusieurs victoires en Porsche Cup. En 2003, c'est sur Audi une victoire aux 12 heures de Sebring et en FIA-GT sur Ferrari 575 GTC à Estoril, puis une 2ème place aux 24 heures de Spa-Francorchamps sur Audi en 2004. Philip PETER est l'un des espoirs de la marque Maserati avec l'aide de Pirelli et l'écurie JMB qui engage deux MC 12 en championnat FIA-GT.

C'est précisemment cette auto polyvalente pour la route et la piste que cette voiture biplace équipée d'un V12 à 90° développant 5995 cm3 avec 632 chevaux, équipée d'une boite 6, totalise néanmoins 1335 kg avec une vitesse maxi de 340 km/h.

Photo JL BENOIT © La Maserati primée au Louis VUITTON Classic 2005

39 ans après la Maserati 65 du Mans de 1965 pilotée par Jo SIFFERT-Jochen NEERPASCH, se retrouve en endurance avec une dérivée de la Maserati MC 12 Stradale réservée aux courses GT. C'est le 5 septembre 2004 qu'elle a débuté à Imola avec BERTOLINI-SALO, 2èmes et vainqueurs en Chine et en Allemagne. Une deuxième voiture est pilotée par DE SIMONE-HERBERT. On l'a vu également en essais à Dubaï. Créée par Georgio ASCANELLI, homme clé de Ferrari en F1, ancien technicien de McLaren avec Ayrton SENNA puis Nelson PIQUET avec Beneton, la MC 12 est une GT révolutionnaire avec un chassis en fibre de carbone et un moteur central arrière.

Photos JL BENOIT © Maserati MC 12

La coopération du manufacturier Pirelli est primordiale pour sa place en compétition. AF Courses qui organisait le Maserati Tropheo avec son chef de file, Claudio BERRO, assure la promotion de la marque, rappelant ses capacités par une ancienne collaboration avec Jean TODT chez Peugeot en championnat du monde des rallyes. A Oschersleben, la MC 12 a gagné alors que Maserati fêtait ses 90 ans, avec son chassis 33/06-15442 mise en vente chez Sotheby's à Maranello en 2005 avec la Ferrari de Michael SCHUMACHER. Originale par son toit amovible, jamais vu en compétition, la MC 12 est au top de la marque du Trident.

Photo JL BENOIT © Maserati à Magny Cours

Une Maserati Quattroporte le Président Italien

Le President Ciampi Luca CORDERO di MONTEZEMOLO, Président du directoire du groupe Ferrari-Maserati, et Martin LEACH, Directeur Général de Maserati, ont livré à Rome au Palais Quirinale cette voiture de prestige au Président italien Carlo AZEGLIA CIAMPI. La voiture est bleu nuit avec la place pour les deux drapeaux sur les ailes avant, carrosserie et vitres blindées. le Premier Ministre italien Silvio BERLUSCONI, a également reçu une Quattroporte de couleur grise avec un intérieur beige et ornée de bois de rose.

Maserati, ce fut aussi la compétition comme au Grand Prix d'Andrezieux-Bouthéon qui fêtera en mai 2006 son 60ème anniversaire, l'une des premières épreuves disputée après-guerrre qui vit en 1946 la victoire de Raymond SOMMER sur Maserati et Amédée GORDINI (Simca Gordini) et d'autres pilotes de renom comme Maurice TRINTIGNANT (Bugatti 51), Louis ROSIER (Talbot), Toulo de GRAFFENRIED et Henri LOUVEAU (Maserati), René BONNET (DB), Eugène CHABOUD et Charles POZZI, qui fut l'importateur de Ferrari en France, sur Delahaye.

Deux Maserati étaient adjugées à la vente de Christie's à l'occasion de Rétromobile 2006, une DB . Vantage coupé, conduite à droite, pour 75000 € et une Quattroporte II Berline V6 pour 55000 € (photo ci-dessus).

A souligner, sur base Maserati Quattroporte, la réalisation italienne par le carrossier Faralli-Mazzani, la superbe Antas V8 GT.

Les moteur et châssis sont de 1960, l'habillement en cuir beige et la carrosserie bleu ailée rappelle un peu le style Bugatti, mais la modernité permet avec 4 carburateurs, une boite 5, d'associer les chevaux et l'originalité de cette création sur un développement de 310 chevaux pour ce 4,7 l.

Voir le site du constructeur : www.progettofem.it

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