Photo JL BENOIT © Le logo du Rallye 2006

New's Dakar 2006

Les infos de J.L.B.

Le suivi du Dakar au jour le jour...

 

De Nouakchott à Dakar c'était la deuxième partie de cette 28ème édition du rallye raid Dakar 2006.

Coup de châpeau aux informaticiens ; ASO propose sur son site aux internautes de suivre le Dakar 2006 en direct pour tous les concurrents gràce à sa rubrique "Tracking". Vous choisissez une catégorie (auto, moto, camion), utilisez le moteur de recherche pour trouver le pilote de votre choix, soit par son nom soit par son numéro et vous pouvez voir sa position gràce au système de balisage qu'équipent chaque véhicule. Une animation graphique situe le concurrent sur la piste, en liaison ou en spéciale. Vous pouvez afficher plusieurs concurrents et vous avez la position de chacun d'entre eux : Ceci depuis votre salon et dans le monde entier, formidable non ? Il serait intéressant d'envisager ce système dans d'autres épreuves comme le championnat du monde des rallyes WRC... Au départ il s'agissait d'un produit réservé à l'organisateur pour assurer la sécurité des pilotes, le voici diffusé à tous publics, tant pour les assistances que pour les fans, pensez-aux familles et amis comme c'est un peu plus rassurant !

Lundi noir en Mauritanie

Après une journée de repos dans la capitale de Mauritanie, la dernière dans le pays et 9ème étape allait conduire les concurrents à kiffa sur la route des puits pour la plus longue épreuve du rallye avec 599 km chronomètrés et 275 de liaison. Ce n'était malheureusement pas sans rappeler la 11ème étape de l'édition 2005 entre Atar et Kiffa ou allait décèder Fabrizio MEONI.

C'était en effet une chute fatale pour Andy CALDECOTT, au km 250 après le départ. Pilote remplaçant KTM de dernière heure, il avait pris la place de l'espagnol Jordi DURAN, blessé un mois avant le départ, à la demande de Jordi ARCARONS. A 41 ans, l'australien était marié et père d'un enfant,

 

3ème victoire d'étape : 2 en 2005, 1 en 2006 dans cette édition lors de la 3ème étape du Dakar,Andy CALDECOTT en était à sa troisième participation. il était 10ème du classement moto ; il avait terminé 6ème l'an passé en 2005 et gagné 4 fois l'austrian rally en enduro. C'est à Etienne LAVIGNE d'ASO que revenait l'annonce de la triste nouvelle rappelant dans ses commentaires sur l'épreuve que "Le risque existe dès le départ" indiquait-il durant l'émission de télévision de France 2 "Saga Dakar". Un avis aussi partagé par David CASTEU, l'un des meilleurs pilotes privés comme lui les années précédentes. C'était aussitôt le signe du deuil partout chez KTM, comme l'indiquait Eric BERNARD, le manager français de l'équipe. C'est le 23ème décès de participant dans l'histoire du Dakar, 10ème décès chez les motards. Après sa victoire d'étape, KTM avait titré sur son site "The double Andy's Day" pour relever ses performances incontestables.

Photo Service de presse KTM © Andy CALDECOTT

Quelques heures avant le décès, le champion moto était relevé par les organisateurs d'ASO parmi les pilotes pénalisés en raison d'excès de vitesse ; la plus importante pénalité (1 heure) revenait à GAVARDO, suite à trois relevés au radar à + 160 km/h, la vitesse limite réglementée des motards.

C'était également l'abandon d'Isidre ESTEVE-PUJOL, rapatrié en hélicoptère quelques heures après le drame, après une mauvaise chute également, 66 km après. Peu importe ensuite les classements... On relevait des performances étonnantes pour Ludivine PUY, 46ème au général après la 8ème étape, puisqu'elle roulait quelques temps au rythme soutenu de COMA relevaient les organisateurs du service presse de TSO. Cyril DEPRES, COMAS, RODRIGUEZ, SALA arrivaient en tête du scratch, qu'importe.... On avait alors en trio au général COMA, DEPRES, SALA. En voitures, si PETERHANSEL s'ensablait une nouvelle fois, cela ne l'empêchait pas de se maintenir en tête du scratch et du classement provisoire devant l'autre Mistubishi pilotée par Luc ALPHAND et le VW Touareg diesel de DE VILLIERS. En camion, c'était l'abandon probable de KABIROV, leader de l'étape, était contraint d'attendre son assistance. CHAGIN était le premier à regagner l'arrivée avec scratch et classement général en tête.

Et voici le Mali...

Ensuite le rallye quittait la Mauritanie pour le Mali, où un nouveau paysage et des villages attendaient les concurrents ; pour cette 10ème étape baptisée "La grande savane", 283 km de spéciales étaient programmés avec seulement 50 de liaisons entre Kiffa et Kayes, ville sillonnée par le fleuve Sénégal et reconnaissance par son grand pont en arcades.

Au breaffing de la veille, les motards devaient être écoutés suite à l'accident fatal de l'australien afin de décider de la marche à suivre... Aucun secteur chronométré n'aura lieu pour les motos ce jour là. Malgré tout, les chutes et la fatigue se cumulaient comme en témoignait David CROQUELOIS et son équipe, avec deux chutes.

Pour les autos, la vie était aussi rude avec les deux voitures de tête endommagées par des pièges de chotts sur le parcours : PETERHANSEL arrivait avec l'avant droit abimé, mais ALPHAND et PICARD allait "mécaniquer" sur une rotule déboitée en attendant leur assistance (ce qui fait la différence avec un rallye en WRC !) : Bilan 1/2 heure de perdu ; néanmoins PETERHANSEL et ALPHAND conservent les deux premières places du classement général avec plus de 40 minutes d'avance pour le leader, suivis par DE VILLIERS ; c'est Carlos SAINZ qui signera le meilleur temps scratch, l'équipe VW ayant mis fin aux problèmes de moteur et ventilateur de l'étape précédente.

Photos JL BENOIT © Luc ALPHAND, Juta KLEINSCHMIDT, Guerlain CHICHERIT

Dans la caravane du Dakar, Henri PESCAROLLO bénéficie d'une auto en état, souffrant néanmoins de problèmes lombaires et tassements inconfortables... C'est Jean-Pierre STRUGO qui pourrait tirer son épingle du jeu en gagnant jour après jour quelques places, lui qui a participé avec René METGE à de nombreux Dakar.

Photos Mitsubishi - RalliArt - Service de presse © Le Pajero dans les dunes

L'assistance aura travaillé une grande partie de la nuit en particulier sur le team DESSOUDE ainsi que sur le véhicule de DELAVERGNE, 15ème, qui gagnera encore deux places sur cette étape. Certains concurrents manquaient à l'appel encore à 3 heures du matin.

L'arrivée au Mali dans cette 11ème étape sur Kayes allait mener ensuite les concurrents jusqu'à Bamako pour 705 km de route dont 231 de secteur chronométré en évitant les deux grandes réserves d'animaux de Badkinko et Baoulé.

En motos, ce fut la première victoire de l'aveyronnais-malien Alain DUCLOS, lui aussi sur KTM ; il fut félicité à l'arrivée par son père. COMA a pris de l'avance sur Cyril DEPRES ; on notait les 3ème et 4ème place des américains STREET et BLAIS eux aussi sur... KTM ! Le nouveau trio profite cette fois à SALA qui se rapproche des deux leaders, DEPRES et COMA. Vient alors au général en 4ème position le norvègien ULLEVALSETER à 1 41'16". CASTEU a chuté mais sans conséquence. C'est tard dans la nuit qu'arriveront certains motards, sur un parc encore chargé d'assistance technique, exemple Henno Van BERGEIH qui avait pris le départ sur une Yamaha 500 XT, une légende !

Pour les autos, c'est l'abandon de Juta KLEINSCHMIDT qui marquait la journée, triangle de suspension brisé. Carlos SAINZ avait avec une roue voilée après avoir pris une souche sur le parcours. Giniel De VILLIERS et Bruno SABY arrivaient en tête avec 5'33" d'écart, puis ALPHAND à 6'03". Au général l'écart s'est réduit entre PETERHANSEL et ALPHAND avec 25'09", tout s'avèrait encore possible entre les deux pilotes du Team Mitsubishi. De VILLIERS arrivait en 3ème position à 42'19 du leader. CHICHERIT était alors 10ème sur le BMW avec d'autres équipages fidèles et réguliers dont DELAVERGNE, GUINOT, RATTET, SERVIA aux 15 à 19ème places.

On chuchote que KTM, dont la suprématie est absolue en rallye raid moto depuis quelques années, envisagerait de construire un véhicule de sport avec Audi... Une nouvelle destinée en vue pour la firme autrichienne ? A suivre !

Chez les camions, une spéciale allait être perturbée par le Man de Klaus LEIHENER, couché en contre-bas. Hans STACEY remportait son 3ème scratch devant De AZEVEDO et Vladimir CHAGIN, qui restait alors toujours en tête ; il était alors suivi au général par STACEY et KABIROV.

Photos Mitsubishi - RalliArt - Service de presse © Le Pajero en tête à mi-étape

Triste retour du rallye en Guinée

Quittant le Mali, les concurrents allaient rentrer en Guinée, retrouvant ce pays non traversé depuis 1996 par le rallye, avec un paysage de montagne et de la piste en latérite, des gués ; la particularité sera à l'arrivée à Labé sans l'aide des véhicules d'assistance, plus de 500 km de liaisons pour 368 de spéciales.

Le chanteur Mori KANTE était à l'arrivée pour un concert autour du bivouac à Labé.

En motos, Cyril DEPRES remporte l'étape devant COMA mais l'écart de temps au général reste important. DE GAVARDO franchissait un gué avec difficultés, noyant son moteur avec un bilan négatif de 3/4 d'heure, ce qui ne l'empêche pas de rester en 5ème position au général derrière SALA et BLAIS, l'américain se rapprochant à un peu moins de 21" de l'italien... C'est ça aussi le Dakar par rapport au rallyes.

Rôles inversés, mais problèmes identiques, après ALPHAND-PICARD, c'était le tour de l'équipage Stéphane PETERHANSEL- Jean-Paul COTTRET à toucher, triangle de suspension arraché... Il perdront beaucoup de temps à réparer et repartiront avec des problèmes de train-arrière. Cela profitait à l'équipage ALPHAND-PICARD, vainqueur d'étape devant Guerlain CHIRERIT sur la BMW et DE VILLIERS. Notez bien ces deux noms car ils pourraient s'inscrire au palmarès des futures épreuves ! Au final PETERHANSEL se retrouve en 4ème position après ALPHAND, De VILLIERS, ROMA, tout juste devant le VW de MILLER. Parmi les féminines, on relevait la présence d'Isabelle PATISSIER en 49ème position, Corentine QUINIOU-Florence BOURGNON à la 55ème place. La fille du motard allemand Herbert, qui lui a participé à 15 Dakar, continue son chemin, il s'agit de Patricia WATSON-MILLER.

A mi-parcours, c'était l'abandon de PESCAROLLO après quelques tonneaux, réparait et repartait mais tard dans la nuit, au bivouac, vers 2 heures du matin, il n'était pas arrivé. VIGOUROUX et son gros Chevrolet pick-up, démuni de pare-brise, avallait la poussière arrivant 60ème. On relevait l'abandon à l'arrivée de Stéphane HENRAD sur un VW, moteur cassé.

Pour les camions, STACEY devant de 12'26" KABIROV mais CHAGIN restait en tête du classement provisoire.

C'est ensuite de Labé à Tambacoumba que l'équipée atteignait le Sénégal, 219 km de liaison et 348 de spéciales sur des paysages montagneux culminant à 1000 m avec plusieurs cols à franchir.

 

Tout allait mal commencer, alors que "l'ambiance était digne du Tour de France, avec un monde incroyable tout au long de ces journées, les premiers kilomètres je suis parti assez doucement..." indiquait Cyril DEPRES après l'annonce du décès d'un jeune spectateur de 10 ans sur le parcours, à 6 km du village de Konrakoye, qui aurait été renversé après avoir traversé devant la voiture de deux pilotes privés."C'est dramatique mais il faut dire que ce risque existe partout, et aussi en Europe" indiquera ROMA. Etienne LAVIGNE, annonçant le second drame de cette édition, rappelait toutefois les mesures prises préalablement "Je ne sais pas ce que l'on pourra faire sur les prochaines éditions, car nous avons déjà pris un gros dispositif préventif. Nous avons six voitures annonceuses sur le rallye qui passent au préalable depuis plusieurs jours en distribuant des informations sous forme de BD, des messages, l'info est relayée en concertation avec les radios locales etc..." ; cette même journée deux pilotes allaient abandonner sur chute pour éviter probablement des spectateurs, Ludivine PUY, qui sera rappatriée dans la journée sur Paris, et De AZEVEDO devant la foule, lui aussi contraint à renoncer (il était 8ème au général). Mais qu'importe la course dans ces conditions...

Les chronos dans ces conditions n'avaient plus guère d'importance et le Dakar, à trois jours de l'arrivée sur le Lac Rose, voyait la confirmation d'ALPHAND et DEPRES et CHAGIN dans leurs catégories. Un certain souci de prudence restait au coeur des pilotes.

Pour mémoire, on se souviendra néanmoins de la première victoire d'étape de l'italien SALA devant l'américain STREET tous deux sur KTM ; en autos, la journée était remportée par ALPHAND devant SAINZ et ROMA. Dans les classements, les "anciens" tenaient bon : SCHLESSER sur son buggy Ford 6ème, STRUGO et son Mercedes 24ème et METGE sur Nissan 32ème, qui a pour copilote Bernard CHEVALIER, journaliste de l'Equipe. Pour les camions le hollandais STACEY finissait avec 13" d'avance sur KABIROV et l'écart avec le leader au général, CHAGIN, restait de 2.30'32".

Enfin le Sénégal !

14 janvier 1986 - 14 janvier 2006 :

C'était le jour de commémoration des disparitions de Thierry SABINE, Daniel BALAVOINE, Nathaly ODENT, Xavier François BAGNOUD et Jean-Paul LEFUR dans un accident d'hélicoptère sur le Dakar. Deux hommes toujours présents dans l'esprit des africains qui reconnaissent que cette épreuve leur a beaucoup apporté.

En effet, comme la musique, le sport fort heureusement s'exporte jusqu'en Afrique.A 36 ans, Thierry SABINE donnait déjà le ton sur ses breafings : "Nous y sommes accueillis, aussi il faut se conduire en invité et bien se conduire...", un message repris par Jean-Louis SCHLESSER à l'arrivée de cette édition 2006.

De Tambacounda à Dakar, l'étape d'arrivée était très attendue avant la journée finale sur la plage : 380 km de liaisons et 254 de secteur chronométré, une dernière quelque peu redoutée par l'abondance des villages traversés et la foule en attente, mais en plus un risque de fausse piste pour les concurrents, compte tenu des changements de cap à ne pas manquer, bref, une 14ème étape redoutable.

 

Le rallye allait vivre un nouveau drame le samedi avant l'arrivée avec un accident sur la RN1 dans la région de Kaffrine, avec un nouvel enfant renversé par un camion d'assistance, il avait 12 ans... Les organisateurs décidaient alors que la dernière épreuve du dimanche ne serait pas comptabilisée dans les classements afin de limiter les risques sur le parcours.Viviane WADE allait rappeler à l'arrivée que les accidents graves étaient malheureusement fréquents au Sénégal.

En moto, c'est l'enduriste français David FRETIGNE, sur Yamaha, qui avait chuté en Mauritanie, qui réussissait sa remontée au Sénégal en prenant le bon cap suivi par COMA sur KTM et l'espagnol Faress GUELL sur Yamaha. Cyril DEPRES, avec un changement de cap manqué, perdait 47' et s'en prenait aux difficultés liées aux changement de direction et à un road book mal perçu par une horde de concurrents... Certes, les difficultés étaient annoncées sur le papier par ASO. Mais les motards n'étaient pas seuls ! Côté autos, par exemple, des erreurs qui profitaient à Guerlain CHECHERIT-Mathieu BAUMEL, vainqueurs de la spéciale, pour sa première victoire scratch sur le Dakar, avec 3'13" sur son BMW M5 devant celle d'Alfie COX suivi par Mark MILLER sur le Touareg. Bruno SABY, 8ème, avait résolu ses problèmes d'injecteur, mais annonçait des problèmes de hanche à soigner en rentrant en France... L'équipe SCHLESSER, avec des moyens sans comparaison aux Team VW et Mitsubishi, ramenait deux voitures, Jean-Louis à la 6ème place et Thierry MAGNALDI à la 10ème. SOUZA et son Nissan finissait 7ème et Philippe GACHE, qui visait le titre de 1er privé, 12ème : Ce pilote qui a 20 ans de circuit à son actif précisait avec humour "J'en avais un peut assez de tourner en rond, je voulais voir autre chose et maintenant l'Afrique me passionne..." Il a mis au point son buggy en 2005 et l'a fait évoluer en 2006 avec efficacité. Il redoutait le nouveau réglement avec l'abandon du GPS, Cyril DEPRES, après son coup de colère à l'arrivée dira "Le jour où je n'y crois plus, je rentre à la maison..."

Photo JL BENOIT © Guerlain CHICHERIT et Mathieu BAUMEL en conversation avec Bruno SABY

ALPHAND, COMA, CHAGIN et les autres...

Pour sa 8ème participation, vainqueur de ce rallye, Luc ALPHAND précisait qu'il avait comme seule préoccupation de suivre Giniel De VILLIERS dans la dernière étape "Peu importe que l'on se perde, je ne voulais pas perdre ce numéro et rester derrière lui pour assurer la victoire au général..." : Technique risquée mais à priori sure, puisqu'il savait qu'il était son seul adversaire possible ! "Lucho" estime que la compétition à skis lui a beaucoup apporté "surtout pour la gestion du risque" disait-il "Je suis arrivé en tête le 14 janvier à Dakar, c'est aussi un 14 janvier que j'ai remporté ma première victoire en descente à skis !". Il regagnera prochainement sa station de Serre Chevalier avant de prendre la route pour Turin, ville des jeux olympiques d'hiver de 2006. Gilles PICARD, lui, en est à sa 20ème participation. C'est la 11ème victoire de Mitsubishi, 6ème successive. Corentine QUINIOU et Florence BOURGNON remportent la coupe des dames.

Pour l'espagnol Marc COMA c'est aussi la première victoire sur le Dakar, avec beaucoup de performances antérieures et de la persévérance "Je voulais gagner cette course pour Andy", son co-équipier décédé la semaine précédente.

Pour les camions, KABIROV signait une 2ème victoire d'étape devant STACEY et De AZEVEDO, mais CHAGIN restera le leader de cette édition 2006 et remportera sa 5ème victoire sur le Dakar. Les difficultés n'ont pas manqué, on gardera le souvenir du bahut de KABIROV ensablé, STACEY touchant un BMW X5 en dépassement, plus loin son camion couché sur le sable etc... Le premier Renault en course finissait 29ème avec le belge PETIT,le français FERRAND et l'espagnol MASSIP. "Il n'y a pas de Dakar sans camion" rappelait Hubert AURIOL durant le parcours, rappelant l'importance de l'assistance.

La boucle finale du Lac Rose allait être réduite à un simple tour d'honneur populaire de 31 km, le coeur serré pour les trois victimes de cette 28ème édition, sous la présence de la première dame du Sénégal, Viviane WADE, dont la fille a déjà couru l'épreuve. Une sage mesure si l'on considère le monde important sur le parcours ce dimanche matin là.

93 motos, 66 voitures et 35 camions finissaient l'épreuve.

Au lendemain de l'arrivée, la polémique, comme l'an passé, a repris sur le Dakar :

"Une victoire au goût amer...", "Le Dakar de la discorde", "Dakar, la difficile remise en question..", ou encore "Le rallye Dakar... sacré de l'indécence" la presse s'est fait l'écho des réactions contradictoires.

Plus positif, Bruno SABY à l'arrivée de cette édition 2006 suggérait " Les organisateurs des prochaines éditions du Dakar vont devoir prospecter dans des pays où il n'y a pas de population." rappelant aussi que cette épreuve a beaucoup apporté à l'Afrique, et sans elle, on s'y intéresserait encore moins...

Voir dans nos pages "New's TV", le Dakar parodié par Karl Zéro

De Serre Chevalier, en compagnie de Luc ALPHAND, sur son terrain, pour l'épreuve sur glace du Trophée ANDROS, Alain PROST indiquait "je suis trop vieux pour participer au Dakar, les médias m'attendraient en cas d'échec et puis, autant le trophée sur glace est trop court, le Dakar c'est un peu trop long pour moi!". Yvan MULLER indiquait par contre être intéressé pour y participer... dès 2007.

Voir notre page Trophée Andros 2005 et les points de vue d' Y MULLER et A PROST sur le Dakar

 

Les Classements :

Retrouvez l'article de présentation de JL BENOIT - PRESSadom sur "La Gazette GRK" de janvier 2006

Voir la présentation, les new's et les étapes d'Argentine du Dakar 2012

Voir les classements et l'arrivée du Dakar 2012

Voir la présentation du Dakar 2007

Voir la première partie du suivi du Dakar 2006

Voir l'autre page de présentation du Dakar 2006

© Tous droits protégés et copyright

Toute reproduction, représentation, traduction ou adaptation, qu'elle soit intégrale ou partielle, quelqu'en soit la propriété, le support ou le média, est strictement interdite sans autorisation de l'auteur - Copyright sur toutes photos de l'auteur.