Le suivi course par course

Le retour de la Scuderia...

SCHUMACHER tire sa révérence, ALONSO 2ème titre

A Magny Cours pour le 100ème Grand Prix de France, la Fédération Française du Sport Automobile avait lancé une grande opération médiatique avec une première journée le vendredi pour fêter le 14 juillet, des concerts avec le batteur des Pink FLOYD et Laurent VOULZY... Mais les passionnés étaient là pour revoir en scène un certain nombre de monoplaces des années antérieures pour un lever de rideau inoubliable. Ce premier grand prix au Mans en 1906 était remporté par... Renault : C'est dire que la marque au losange attendait le renouvellement de l'exploit avec pour date historique cette 11ème manche de la saison, comme à Montréal où la pole et la victoire allaient à la R26, équipée du moteur "évolution C" ; ALONSO conservait alors 19 points d'avance sur l'allemand SCHUMACHER.

Photos JL BENOIT © Raikkonnen dans le paddock, avant le départ chez Ferrari

SCHUMACHER allait cependant assurer la pôle suivi par MASSA, et ALONSO sur la R26 Renault, puis TRULLI sur Toyota. Un classement qui allait être celui du début de course, disputée sous un soleil de 36°. SATO allait abandonner sur la Super Aguri dans le premier tour, puis MONTEIRO sortait dans le 11ème. Le reste des concurrents allait tenir bon à l'exception des deux pilotes Honda, BARICHELLO abandonnant dans le 18ème tour puis BUTTON dans le 61ème, WEBBER et la Williams dans le 53ème, et TRULLI dans le 39ème. Michaël SCHUMACHER surveillé par ALONSO, après son dépassement de MASSA, escomptait que le choix de ravitaillement limité à 2 comme chez Toyota allait faire la différence, mais SCHUMACHER avait assez d'avance pour assurer son troisième ravitaillement sans être inquiété tout au long de cette course, remportant en France sa 8ème victoire en Grand Prix à la satisfaction de son patron, le français Jean TODT. Fernando ALONSO allait se contenter d'une deuxième place devant MASSA et Ralf SCHUMACHER, puis RAIKKONEN, FISICHELLA et Pedro De La ROSA pour son retour en F1. ALONSO conserve la 1ère place du championnat avec 96 points sur 79 pour SCHUMACHER et 46 pour FISICHELLA. Du côté des constructeurs, Renault se maintient en tête avec 142 points devant Ferrari avec 121 points mais l'écart se réduit au fur et à mesure du déroulement de ce championnat.

Damon HILL a assuré une exhibition sur une Renault F1 R25 de 2005 dans les rues de Londres pour promouvoir le British Motor Show le salon automobile qui s'est tenu en juillet 2006

Sako YAMAMOTO prendra le relais de Frank MONTAGNY sur la SA 05 Super Aguri dès le Grand Prix d'Allemagne. Aguri attend la SA 06 Honda qui est annoncée plus légère d'une vingtaine de kilos.

Photos JL BENOIT © Montagny tout sourire, mais en spectateur,

Schumacher et Massa sur le podium en Allemagne

Flavio Briatore en couversation avec le directeur technique de Michelin, Nicholas Shorrock

Toyota équipera l'écurie Williams dès 2007 as-t-on annoncé lors du grand prix d'Allemagne. Arno TRULLI restera chez le constructeur japonais Toyota.

Fernando ALONSO fêtait ses 25 ans à Hockenheim.

Hugo Boss sponsor de McLaren - Mercedes en F1, profitait du Grand Prix d'Allemagne pour présenter sur place un défilé V.I.P. et sa collection 2006-2007 avec sur le podium la voiture de Kimi. Les défilés viennent désormais dans la logique de ces épreuves et l'un d'eux a eu lieu avec les femmes des pilotes elles mêmes !

Photo JL BENOIT © McLaren F1 et Hugo Boss font bon ménage,

ici attirant de jeunes touristes japonaises sur une vitrine à Paris

Sur le lac salé aux USA, Honda a remporté un record avec une vitesse de 400 km/h sur glace.

Du rouge sur la victoire...

En Allemagne c'était la canicule avec une température ambiance proche des 30° aussi les spectateurs germaniques se sont équipés de mini-piscines gonflables autour du circuit pour se rafraichir. L'occasion pour les pilotes de dire que la température leur faisait perdre jusqu'à 4 kg durant une épreuve comme celle-ci. Aux essais, c'est Kimi RAIKKONEN qui remportait la pôle sur la M84-21 McLaren-Mercedes devant les deux Ferrari pilotées par SCHUMACHER et MASSA. BUTTON prenait la 4ème place et ALONSO la 7ème. Le dimanche allait être rude, sous les yeux de Jean ALESI et Frank MONTAGNY, présents sur le circuit.

Photos JL BENOIT © Alonso et en arrière plan, Michael Schumacher. Fisichella interrogé par TF1

Le départ allait être marqué par une touchette de la Toyota de Ralf SCHUMACHER et de la Red Bull, partie sur deux roues ; VILLENEUVE stoppait sa voiture endommagée dans les stands, puis plus tard Nico ROSBERG allait sortir de piste, tapant sa monoplace en arrière, après une partie de glisse sur le sable, De La ROSA arrêtait à son tour. RAIKKONNEN avait pris une avance de l'ordre de 4 dixième au tour sur Michael SCHUMACHER, les deux Renault d'ALONSO et FISICHELLA n'étant qu'aux 5 et 6ème places. Ensuite, SCHUMACHER allait se reprendre après le 10ème tour avec un premier meilleur temps alors que RAIKKONNEN reculait dans le classement après un ravitaillement précosse et fatal de plus de 15". La deuxième place s'installait alors aussi pour MASSA. BUTTON et WEBBER devancent aussi les Renault.

Photos JL BENOIT © Les pneumatiques et appuis à surveiller chez Renault

A son tour, HEIDFELD rentrait en marche arrière aux stands, c'était l'abandon ! ALONSO se plaignait d'un manque d'appui ralentissant sa course. VILLENEUVE, qui était reparti, prenait le même chemin que Nico ROSBERG avec une sortie de route violente détruisant l'auto. Le reste de sa saison du reste se voyait compromise.

Photos JL BENOIT © Alonso et Schumacher, les deux hommes de l'année F1 2006, à Hockenheim

La fin de course était particulièrement chaude tant en température que pour le tempérament des pilotes avec une remontée de RAIKKONEN, meilleur temps à 12 tour de la fin et gagnant sa place sur BUTTON et WEBBER pour viser une place sur le podium. Mark WEBBER allait terminer sa course à 8 tours de la fin laissant ALONSO revenir à la 5ème place, qui, à six tours de la fin, débordait légèrement en virage mais reprenait fort heureusement la piste. En même temps, en tête, l'écart entre SCHUMACHER et MASSA n'était que de 2"55. Passé la ligne d'arrivée, c'était l'euphorie dans le public et dans les stands, au point de manquer de surveillance après l'enflammement du moteur de la monoplace de RAIKKONEN : Le pilote éteindra lui-même la McLaren à l'extincteur. Au final, c'est une victoire en rouge mais aussi du rouge sur le championnat avec ce retour confirmé de la scuderia.

Photo JL BENOIT © Jean Alesi en Allemagne

C'était donc la nouvelle victoire de Michael SCHUMACHER et le doublé Ferrari, l'écart se réduit encore au championnat avant les épreuves de Hongrie et de Turquie. Tel était le classement provisoire :

Photos JL BENOIT © Jean TODT était réservé mais confiant dès la grille de départ à Hockenheim

Felipe Massa à Hockenheim interrogée par Catherine de l'équipe d'Auto-Moto de TF1

Honda... Comme en 1967 !

En Hongrie les essais du vendredi furent assez tendus pour l'espagnol ALONSO qui, en faisant une queue de poissson à l'un des équipiers de Red Bull, se retrouvait avec une pénalisation de 2" par la F.I.A. pour conduite dangereuse... De quoi réjouïr l'équipe de la Scuderia Ferrari avant les qualifications. Le samedi matin, c'était au tour de Michaël SCHUMACHER se retrouvait avec une pénalisation d'écopper de 2" de pénalités pour avoir dépasser sur le drapeau rouge annonçant l'incendie de la monoplace de Jenson BUTTON.

Suite à son accident au grand prix d'Allemagne, Williams a remplacé Jacques VILLENEUVE au pied levé pour le Grand Prix de Hongrie par le polonais Robert KUBICA pour qui ce sera la première course en Formule 1. Il a indiqué avec coïncidence qu'il était venu ici en Hongrie en spectateur en 1997, année où le canadien s'était imposé ici même. Le lendemain du Grand Prix, l'écurie BMW-Sauber indiquait que le contrat avec le pilote canadien était rompu ; la presse de Quebec et Montréal n'a pas manqué de réagir et rappeler la réputation du champion et de son père, Gilles VILLENEUVE. Jacques pourrait rejoindre en 2007, comme Pablo MONTOYA, le championnat américain.

Alexander WURZ a été annoncé en Hongrie comme le remplaçant de Mark WEBBER en 2007 chez Williams.

C'est finalement RAIKKONEN qui remportait la pôle devant MASSA. Le dimanche, c'était la pluie, obligeant les écuries à changer leurs pneumatiques à quelques minutes du départ ; dans le tour pour regagner la grille de départ, MASSA faisait un tête à queue. C'était à nouveau la déroute avec un départ dans un nuage de pluie pour ceux qui n'étaient pas en tête. De La ROSA allait lui aussi fauter pour se retrouver en tête à queue, puis KUBICA, qui abandonnera rapidement et LIUZZI qui continuera. Très vite, SCHUMACHER et ALONSO étaient revenus en tête malgré leurs pénalités au départ, étonnant le public pour cette reprise rapide en tête après un départ aussi perturbé. BARICHELLO, équipé de pneus intermédiaires, rentrait aux stand pour changer son train pour des pluies. Les aléas s'enchaînaient rapidement avec la sortie de route et abandon de KLIEN, puis un nouveau tête à queue de MASSA. Durant un dépassement à 17 tours du départ, ALONSO et SCHUMACHER se touchaient, la Ferrari étant endommagé avec un aileron parti en l'air. L'arrêt au stand coûtera 12"5 à l'allemand pour réparer.

Photos JL BENOIT © Robert Kubica :Premier Grand Prix. La sortie de Nico Rosberg

Nico ROSBERG, avec une sortie de route à son tour allait être enlevé rapidement dans sa monoplace par une grue. FISICHELLA sortait à son tour mais repartait... en vain ! LIUZZI et RAIKKONEN allaient se heurter rapidement et la course était neutralisée après l'abandon du pilote N° 1 de McLaren. SCHUMACHER enchaînait par un dérapage puis ALONSO se trouvait talonné par BUTTON ; les temps de ravitaillement rétablissaient les écarts et à 19 tours, l'espagnol et pilote Renault allait perdre un élément de transmission arrière et abandonnait, voiture incontrôlable, de quoi inquieter Rob WHITE, le directeur de Viry-Chatillon. L'anglais BUTTON se retrouvait en tête avec une forte avance ; à 15 tours, il bénéficiait de 8"2 d'avance sur SCHUMACHER dont les pneus dégradés et une direction cassée allait le contraindre à l'abandon après une rentrée au ralenti jusque dans les stands. De La ROSA sur McLaren en profitait pour passer de la troisième à la deuxième place au général alors que TRULLI, en 9ème position, sur la Toyota, abandonnait, moteur cassé. Pour son 114ème Grand Prix, BUTTON remporte sa première victoire aux yeux de son père, John, présent dans le paddock. Pour Honda, cette victoire était inespérée et la dernière fois sur la haute marche du podium remontait à... 1967 ! HEIDFELD sur BMW prenait la 3ème place devant BARICHELLO et COULTHARD. MASSA récupérait tout de même un point pour Ferrari plaçant au championnat la scuderia italienne à 9 points de Renault au championnat.

Photos JL BENOIT © Button : Premier podium

"Cela faisait 20 ans qu'on n'avait pas vu ça : de la pluie pour le Grand Prix de Hongrie & Tout avait pourtant si bien commencé avec Fernando en tête de la course après quelques tours et d'impressionnants dépassements avant son abandon. Ferrari reprend trois points au classement des constructeurs et Michael un point à Fernando dans la course au titre de Champion du Monde & Un championnat fou, fou, fou !" commentait le responsable de l'équipe RenaultF1.com à l'issue de cette 13ème épreuve.

A noter en GP2 les deux victoires du week-end de Nelson PIQUET junior, fils de l'ancien pilote de F1, qui s'est imposé dans des conditions de course difficiles marquées aussi par de nombreuses sorties de route et violentes glissades d'autres pilotes, dues à la pluie abondante.

Voir notre page sur la relève des familles du sport auto

Photos JL BENOIT © Au centre, la joie de l'équipe Petronas et Ron Denis

La cour d'appel de la F.I.A. a confirmé le 23 août 2006 que l'utilisation par différentes écuries du système anti-vibrations, en particulier Renault, à l'origine de cette mise au point, n'était pas conforme au réglement.

MASSA, Pole et Victoire

En Turquie les journalistes ont fait les yeux doux à Michael SCHUMACHER durant la conférence de presse de présentation, compte tenu de la remontée spectaculaire de la Scuderia Ferrari, le pilote étant près à effacer le mauvais souvenir de sa venue à Istambul en 2005, où il avait été contraint à l'abandon : Satisfaction pour son manager Willy WEBER qui précisait qu'à Monza, son pilote aurait une révélation à annoncer... Mais aussi Boris BECKER venu assister au Grand Prix. Ce nouveau circuit "je l'ai bien en mains" a t-il confirmé, avec la particularité que celui-ci se dispute à l'inverse des aiguilles d'une montre comme à Imola et Sao Paulo : Il faut user du "tourne à gauche avec un départ à virage angulaire à forte densité, puis une courbe où l'on frole les 280 km/h en 4ème, un autre angle aigu entrelacé de deux autres virages s'effectue en seconde à 100/125 km/h ; ensuite les pointes montent à 250 km/h avec la 6ème même en courbe jusqu'à 320 dans l'avant dernière ligne droite, puis une plus grande légèrement inclinée en V menant les meilleurs pilotes à des pointes à près de 330 km/h pour retomber dans la chicane en seconde à 90 km/h puis repasser la ligne de départ à plus de 300 ! Du spectaculaire pour ce circuit de 5,338 km/h qui avait été mené par RAIKKONEN en 2005 devant ALONSO et MONTOYA. Cette 14ème manche était donc très attendue et médiatisée avec seulement 7 points d'écart au championnat des constructeurs entre Renault et Ferrari. Alain DASSAS, président de Renault F1 reconnaissait être revenu à une redoutable concurrence avec la remontée de la scuderia Ferrari.

Photo JL BENOIT (écran TF1) © Au coude à coude, Alonso et Schumacher approchant de la ligne d'arrivée

Durant les essais, disputés sous des chaleurs extrèmes proches des 50°, l'équipe Toyota a utilisé ses deux chassis TF106 avec un 5ème temps pour Ralf SCHUMACHER, TRULLI étant relègué beaucoup plus loin. C'est Felipe MASSA qui remportait sa première pole le samedi devant Michael SCHUMACHER et les deux pilotes Renault avec ALONSO et FISICHELLA qui s'allignaient en 2ème ligne le dimanche. A noter en 4ème ligne aux côtés de RAIKKONEN, la place honorable de KUBICA.

Le départ fut fatal à FISICHELLA, parti en tête à queue, suivi d'une touchette d'HEIDFELD puis à RAIKKONEN, tous trois vite revenus dans les stands pour changer train et aileron avant avec des pertes de temps respectives de 20 à 30". Ensuite, RAIKKONEN sortira de route avec un tout droit dû à des problèmes techniques sur le train arrière. Alors que MASSA, dont le père était dans les stands Ferrari, devançait SCHUMACHER, LUZZI, arrêté en sortie de virage, attendait des secours comme pour ces débris laissés sur la piste... Temps de réaction critique et dangereux avant le départ de la Safety-Car, et heureusement sans suite !

Photos JL BENOIT © Alain Dassas (Renault) et Willy Weber (manager de Schumacher)

A la reprise, les dépassements en arrière plan étaient significatifs d'un Grand Prix disputé à la dure, avec des empoignades spectaculaires pour la 8ème place entre BARICHELLO et TRULLI, puis FISICHELLA et KUBICA. Au 35ème tour, c'était l'abandon de l'Aguri de YAMAMOTO. ALONSO tenait alors la 2ème position devant l'allemand SCHUMACHER et Niko ROSBERG, régulier pour la 5ème place, connaissait quelques inquiétudes de surchauffe moteur jusqu'à renoncer... et sportivement, à l'entrée des stands, il laissait passer ALONSO. Au 30ème tour, SCHUMACHER allait juste sortir au delà des bordures ainsi que d'autres pilotes ultérieurement, alors qu'en 8ème position il se rapprochait de l'espagnol... mais se tenait encore à 5"5 à 5 tours de l'arrivée. Plus rapide en ligne droite la Renault se voyait rattrapée dans les virages avec SCHUMACHER qui n'attendait que la faute... Il n'en fut rien et le brésilien Felipe MASSA allait remporter son premier podium à la satisfaction de son manager, Nicolas TODT avec 309,396 km parcourus, plaçant Ferrari à 2 points de Renault au championnat des constructeurs. Suivaient en 4ème et 5ème position BUTTON et De La ROSA.

Photos JL BENOIT © Massa, première victoire en Grand Prix, Schumacher en Turquie

Le classement provisoire était alors :

Toujours en Turquie pour le GP2 Nelson PIQUET Junior remportait une manche sur Lewis HAMILTON et Alexandre PREMAT alors que les "RDD" Renault Driver Developpement avec Ben HANLEY, Luca Di GRASSI, Romain GROSJEAN, José Maria LOPEZ revenaient d'un stage d'entraînement avec du surf notamment à Biarritz.

Photos JL BENOIT © Felipe Massa et Fernando ALONSO à Istambul

Michael SCHUMACHER annoncera t-il un départ en retraite pour faire suite à l'annonce de son manager Willy WEBER qui a promis un sccop après l'épreuve de Monza ? En tous cas, ses paroles à Istambul ont fait parler la presse... mais ses fans n'y croient pas trop ! Sabine KEHM, porte parole du champion, n'en a pas dit plus non plus ainsi que Luca COLAJANNI, porte parole de Ferrari, qui lui, indique avoir connaissance des pilotes de la marque pour 2007. Michael SCHUMACHER pourrait être remplacé par Kimi RAIKKONEN. Jean TODT et Ross BRAWN, le directeur technique annonceraient-ils leur retraite également à Monza, épreuve phare des tifosis ? Les bruits faisaient bon train dans les paddocks...

Michael SCHUMACHER, avec ce palmarès, est encore plus titré que le fameux Juan Manuel FANGIO. Il a débuté en 1991 en F1 sur une Jordan, recruté en rzemplacement du français Bertrand GACHOT puis s'est imposé sur chez Benetton de 1991 à 1995 avant de passer chez Ferrari de 1996 à 2006 ; Flavio BRIATORE l'a accompagné pour la victoire en 1994 et 1995. La scuderia n'avait plus remporté de titre mondial des pilotes depuis Jody SCHECKTER en 1979 et le titre constructeur depuis 1983.

Chez Renault, c'est le finlandais Heikki KOVALAINEN qui sera en F1 dès 2007 aux côtés de Giancarlo FISICHELLA. Lewis HAMILTON, protégé de Bernie ECCLESTONE et Nelson PIQUET Junior, tous deux issus du GP2, pourraient faire leur entrée en F1 en 2007, le premier chez McLaren et l'autre comme pilote essayeur chez Renault. Alexandre PREMAT qui roule dans la même catégorie, aimerait bien le même sort et à défaut envisagerait de s'exiler aux U.S. en ChampCar comme Sébastien BOURDAIS.

Photos JL BENOIT © Nelson PIQUET et Heikki KOVALAINEN déjà dans les stands

Ferrari au tournant, reprise du championnat !

Monza est un circuit où les pilotes devraient parcourir plus de 306,720 km en 53 tours ; on a vu en 2005 MONTOYA l'emporter sur ALONSO et FISICHELLA, Ferrari attend s'imposer d'une revanche. Le départ du circuit part en ligne droite coupée de la chicane Retiflo avec le grand virage abordé en 5ème par les concurrents à 240 km/h pour en sortir à 290 km/h et atteindre la seconde chicane de La Roggia en 6ème à 335 km/h ; celle-ci se passe en 2ème à une vitesse réduite à 115 km/h, suivi d'une droite très courte abordée en 3ème à 160 km/h avant l'angle droit de la boucle des virages Lesmos dont on sort en seconde à 115 km/h. C'est ensuite que ce fait la différence avec la courbe longue animée de la fameuse chicane portant le nom d'un grand pilote, ASCARI, abordée en 6ème à 340 km/h pour retomber à 145 en 4ème et repartir à près de 340 en 6ème la dernière droite avant le virage parabolique pris en seconde avant le retour devant les stands... Il presente beaucoup de modifications, des vibreurs assez hauts pouvant endommager les voitures : 40 % de nouveauté ! Jusqu'à présent c'était le circuit le plus rapide de la saison.

Photos JL BENOIT © Kimi et Schumi en première ligne, Schumi part en tête !

Aux chronos du samedi, c'était RAIKKONEN, et sa "Flèche d'argent", pour la 3ème fois cette saison, qui allait signer le meilleur temps devant le "Baron Rouge". ALONSO lui a été déclassé pour avoir gèné MASSA et se retrouvait le dimanche en 10ème ligne, Ralf SCHUMACHER 13ème, une journée jugée difficile pour l'équipe de Toyota. ALONSO s'élevait contre cette décision de la F.I.A. en précisant "La F1 n'est plus un sport".

Les premiers tours étaient d'une énorme pression, BUTTON continuant à zigzaguer en pleine course pour chauffer les pneumatiques, ALONSO coupant la chicane sur le "green" après un dépassement de HEIDFELD.. RAIKKONEN réussissant une échappée sur SCHUMACHER, un brin de folie flottait sur le circuit. ALONSO alllait remonter à la troisième place quand au 43ème tour, son moteur lacha entraînant une fumée épaisse derrière lui et gènant Felipe MASSA, avec de l'huile répandue sur le circuit ; obligé de rentrer au stand... le second pilote Ferrari ne finira que 9ème.

SCHUMACHER reprenait le commandement sur RAIKKONEN pour ne plus le quitter jusqu'à la ligne d'arrivée qu'il franchissait avec un 245,814 km/h de moyenne pour marquer sa 90ème victoire en Grand Prix suivi à 8"046 par le finlandais à qui il succèdera en 2007 au sein de la Scuderia Ferrari, qui se retrouve ainsi en tête du classement provisoire du championnat des constructeurs ; Michael SCHUMACHER se retrouve à deux points d'ALONSO au classement des pilotes, à deux mois de la fin de saison.

Photo JL BENOIT © Alonso avant le départ

C'est ce qu'il allait annoncer durant sa conférence de presse faisant un tour d'horizon de sa carrière et ses 30 années de compétition automobile, avec un rappel des bons et mauvais moments. Le "Patron" de Ferrari Luca Di MONTEZEMOLO n'exclut pas une collaboration pour 2007 avec le champion "Je suis un peu triste s'il va fermer... Renault est très fort aussi et ils ont fait un très bon travail" reconnaissait-il avant l'épreuve. SCHUMACHER pourrait devenir le nouveau remplaçant de Jean TODT qui devrait annoncer lui aussi sa retraite ? A noter que ce Grand Prix était le podium du polonais KUBICA sur la BMW, remplaçant de Jacques VILLENEUVE, et 3ème à 26"414 du leader, devançant Giancarlo FISICHELLA 32"045 et Jenson BUTTON à 32"685 suivi de BARICHELLO, HEIDFELD.

Photos JL BENOIT © Flavio Briatore bien accompagné même dans les paddocks

Michael SCHUMACHER, après son annonce de départ, aurait reçu une offre de BMW pour courir en 2007, Bernie ECCLESTONE a indiqué que Renault souhaiterait l'avoir comme pilote pendant deux ans et qu'il croit encore à cette prolongation de carrière.

 

Franck MONTAGNY a indiqué qu'il prendrait la place d'essayeur chez Toyota en remplacement d'Olivier PANIS. Alexandre PREMAT, après sa troisième place en championnat GP2, est rentré en scène en F1 chez Spyker, ex écurie Midland, en tant que troisième pilote, pour les essais du Grand Prix de Chine.

Avant cette épreuve, c'est à Sylverstone que se sont déroulés les essais de Renault et de Toyota. Comme d'autres, Fernando ALONSO n'était pas là et c'était surtout des finalisations d'essais pneumatiques terminés en trois jours par les meilleurs temps des deux Renault avec 1'19"510 pour Nelsinho PIQUET et 1'19"511 pour Heikki KOVALEINEN, le troisième chrono revenant à HAMILTON sur la McLaren.

Le Baron Rouge en Chine

Le classement était définitivement le suivant :

Voir aussi notre page sur les préparatifs du championnat du monde F1 2006 et l'intersaison

Voir aussi notre page sur le championnat du monde des rallyes 2006

Voir aussi notre page sur Le calendrier et les équipes du championnat du monde de Formule 1 de 2005

Voir aussi notre page sur la rétrospective du championnat du monde F1 2005

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